Friday, December 15, 2017

Eille gang, je vais vous parler de mon cégep.

C'était ma première année dans la troupe de comédie musicale. Je me souviens même que c'était pendant notre semaine intensive de répétitions pendant la semaine de mars et que nous étions à la cafétéria à faire des enchaînements. La Grande Responsable de la comédie nous a exposé son plan - je ne me souviens même plus de quoi il s'agissait : peut-être des décors, peut-être d'une course à faire en coulisse pour enchaîner deux scènes, aucune idée. Mais bref, le plan était compliqué.

Une des chanteuses avait répondu : "Ce ne sera pas facile." En riant, la Grande Responsable lui avait dit : "On n'a jamais dit que ça allait être facile."

Et fouillez-moi pourquoi, mais cette phrase-là est restée avec moi depuis. Manifestement, puisque je vous en parle aujourd'hui, un bon quinze ans après. Je trouve tellement que ça s'applique à la vie en général. Ben oui, ya des bouttes tofs, et on les trouve donc ben injustes. Mais hé. Personne a jamais dit que ça allait être facile. Alors, aussi bien avancer, non?

Voilà. Fallait vraiment que j'en parle.
Quand mes enfants ne sont pas aussi polis qu'ils le devraient, j'aime les reprendre en blaguant à moitié. Ça passe mieux, ils trouvent ça drôle, tout le monde reste de bonne humeur.

Ainsi, si Coco s'écrie sur un ton autoritaire : "JE VOUDRAIS DE L'EAU!", je me lève en ajoutant : "s'il-te-plaît, ma belle maman d'amour", ce qu'il s'empresse de répéter en riant.

C'est comme ça que, hier, quand j'ai apporté son verre de lait à Bout d'Chou, qui l'avait demandé de façon très honorable, sans que je doive le reprendre, il m'a dit : "Merci, ma belle maman d'amour."

Ben coup donc. I could get used to that.
Je vous jure qu'il y avait un contexte, mais je viens de raconter la célèbre joke de la blonde qui va chez le coiffeur avec ses écouteurs à une de mes collègues anglophones, qui ne l'avait JAMAIS entendue auparavant. Je trouve ça MALADE de constater que même les jokes de blondes relèvent plus d'une langue qu'une autre.
As I was saying two days ago, I have added to my work equipment a magic bag to serve as a heating device. (I ended up not buying a brand-new one at the near-by pharmacy as the heavy price-tag might have forced me to re-mortgage my house, but we had an extra bag at home, so I only had to wait an extra half a day.)

It works wonders, but I was extremely disappointed to read, on the label, that that thing may only be heated four times each day. Which calls for a very strategic distribution of the heating interludes over the course of the day...

Thursday, December 14, 2017

Sur mon étage, je suis aux prises avec des gens qui me prennent ou me traitent régulièrement comme une adjointe. Je vous en parlerai une autre fois.

Mais je viens aussi de découvrir qu'on me prend également pour l'homme de l'équipe. Oui-oui. En effet, un matin, une collègue qui devait remplacer la cartouche d'encre de l'imprimante est venue me demander de l'aide. C'est pas que je m'y connaisse; j'ai simplement laissé mon ego me diriger (parce que tsé, je vais pas me faire niaiser par une imprimante, moi là!), j'ai lu les instructions sur la machine et j'ai réussi.

Tout à l'heure, des collègues de l'étage au-dessus du mien sont venues déposer à différents endroits cruciaux sur l'étage des boîtes de biscuits et de chocolats pour nous remercier du travail qu'on a fait pour elles dans l'année, et après avoir essayé en vain d'ouvrir une boîte de chocolat, une autre de mes collègues m'a chargée de le faire.

Pourtant, ya un tas d'hommes sur mon étage. Faut croire que j'ai une face de fille efficace.
Ce matin, Coco nous a affirmé, faisant un lien entre Moana et le fait qu'on lui dit souvent que les monstres, par exemple, n'existent pas :

"Papa? Les déesses, ça n'existe pas. C'est quelque chose qu'on a inventé."

Je me suis dit qu'un jour, je devrai lui dire que c'est faux et que moi, j'en suis une.

Wednesday, December 13, 2017

Ces temps-ci, à mon bureau, on consacre beaucoup de temps à chialer sur la pression exponentielle qui s'exerce sur tous les employés. (J'aimerais bien qu'on me dise à quoi elle s'exerce, d'ailleurs, parce que peut-être qu'elle nous lâcherait un peu si je pouvais juste lui dire qu'elle est assez bonne et qu'elle n'a plus besoin de s'exercer.) (Je sais, je suis SI comique.)

De façon un peu ironique, au début de la semaine, des collègues et moi convenions ensemble que nous avons besoin de pression, de délais. Autrement, on trouve ça plate. Ainsi, si vous nous donnez six mois pour faire un dossier, nous perdons toute motivation et nous allons vous le faire en six mois, top chrono.

Et je suis franchement en train d'appliquer cette théorie-là. Vous voulez vraiment pas savoir à quel point le dossier sur lequel je travaille devrait être plus avancé que ça actuellement, gang.
Somehow, this week, the floor I work on (or could it be the whole actual building work in?) is freezing cold. Or maybe I'm just particularly lacking fat this week.

In any case, today is Wednesday and after fighting off that urge for three days - or, okay, two days and half - I am going out to buy a magic bag at lunchtime. And not because I have any muscular pain whatsoever, no - simply to serve as a personal heating device.
Online shopping fail of the year: getting a shipping notification the day AFTER your item was delivered.

(Which sure beats, hypothetically, getting a delivery notification for an item you didn't buy, but still.)

Tuesday, December 12, 2017

Comment se faire scrapper sa journée à 5h30 quand on haï l'hiver : avoir un garçon qui, avant de grimper dans votre lit, tasse le rideau pour jeter un coup d'oeil dehors et vous annonce que Maman, aujourd'hui, il y a encore de la neige.

Monday, December 11, 2017

Mon plus récent article sur TPL Moms : Mon bébé est propre!
Parce que moi et Coco, on a clairement des choses en commun -

Coco : Maman? J'aimerais ça que tu me montres des photos du Japon dans ton guide de voyage.
Ces temps-ci, Coco et Bout d'Chou tripent sur Moana. Par conséquent, si vous avez envie d'un intermède musical, passez me voir, je pourrais vous chantonner à peu près n'importe quelle toune du film. Mais bref.

Hier, quand on a invité les enfants à aller jouer dehors, Coco n'a pas voulu, préférant rester à l'intérieur pour utiliser un des crochets qui, sur sa cuisinette, servent à accrocher les casseroles, comme s'il s'agissait du crochet de Maui. (Je ne vous donnerai aucune explication. Faites la recherche vous-même au besoin, moi, j'en sais déjà rien que trop sur la fameux crochet de Maui.)

Pour le convaincre de sortir, Raiontzukai lui a promis de lui trouver de quoi qui pourrait lui servir de crochet à l'extérieur. Tenant parole, il n'a RIEN DE MOINS que gossé deux méga crochets en bois pour les enfants. Il a même fait une job carrément magistrale. Assez impressionnant pour un traducteur. Enfin.

Les enfants ont solidement tripé, évidemment. Les crochets seront des jouets d'extérieur, puisque nous craignons de faire casser nos télés et de devoir soigner des commotions cérébrales. Par conséquent, Raiontzukai a également dû gosser deux méga crochets en carton constitués de trois épaisseurs de carton collées ensemble. Les crochets en bois ont été permis à l'intérieur temporairement le temps que les crochets en carton sèchent, et pour passer par l'étape du sablage et de la peinture.

Tout ça pour dire que depuis hier soir, Bout d'Chou, deux ans et demi, s'écrie constamment : "Oh non, un monstre!" avant d'abattre son crochet sur ce monstre invisible et d'affirmer "Coupé sa main! Parti le monstre". (Déclaration immédiatement suivie de "Oh non! Le monstre est revenu!", autrement dit, c'est un cycle infini, même Coco était à bout hier.) Oui, mon bébé passe son temps à combattre des monstres alors que son frère de 4 ans refuse encore d'écouter l'épisode de Paw Patrol qui présente un dragon....