Friday, November 10, 2006

Faudra que je retrouve la citation exacte dans mon exemplaire de Notre-Dame de Paris, puisque c'est la deuxième fois que j'en parle ici.

Une fois qu'il croit Esmeralda morte, Frollo compare le coeur à une éponge qui, une fois pleine, n'absorbe plus d'eau, même si l'océan lui passe dessus.

Et c'est vrai.

C'est de valeur que personne ne semble le comprendre...
For those who it might interest, it appears that quote isn't even in the movie. After some research on the net last time, it seemed that it was in Shrek 2, which I put into my DVD player as a background for my regular activities of the night. I never heard the line.

I searched an online transcript of the movie and it didn't return any result.

So I'm pretty sure, as I thought before stumbling upon this quote referred to as coming from the movie, that this line was only used in the Ford commercials following the release of Shrek 2.

Oh well.

Thursday, November 09, 2006

You won't believe it but this is actually for work, so -

If anyone is able of telling me at what point in the movie exactly Shrek tells Donkey "Change is good, Donkey" so I can check how it was translated before tomorrow morning, it would be appreciated heaps.
I had never really listened to the lyrics of Tori's Lust before but now that I have, I am just in love with it because a) you can actually get what she's talking about and b) it just totally nails it. I just find it funny.

Hey you
Gender nectar
Sifting through the grain of gold
Tripping at your door
Is that you, alpha in her blood
And when the woman lies
You don't believe her
Rolling and unrolling
Coiling, emerging, running free
Running through the underworld
Into your room
Is he real
Or a ghost-lie
She feels she isn't heard
And the veil tears and rages
Til her voices are remembered
And his secrets can be told
Hey you
Gender nectar
Crystalline from the vine
You know you'll drink her
Rolling and unrolling
Coiling, emerging, running free
Running through the afterworld
Into your room
So she prays for a prankster
And lust in the marriage bed
And he waits til she can give
And he waits
And he waits

Wednesday, November 08, 2006

Cet après-midi, je m'installe au poste branché au système de demande de congés, auquel j'ai accès à mon adresse courriel de trois kilomètres de long. Je suis entrée dans mon compte pour mettre en place un message de réponse automatique, histoire de communiquer ma bonne adresse aux gens qui pourraient éventuellement m'écrire là-dessus.

La majorité des courriels qui se trouvaient dans ma boîte de réception étaient le spam réglementaire du ministère, mais j'avais trois courriels à mon intention.
D'abord, un que je m'étais envoyée à moi-même pour avoir un échantillon de ma signature officielle et l'insérer dans mon message automatique.
Ensuite, un courriel test de la part du technicien informatique.
Puis, un courriel de la part de quelqu'un dont le nom ne me disait rien.

J'ouvre : c'est un message, reçu il y a deux semaines, d'un gars qui me demande si j'étais bien la personne avec qui il a discuté lors du 5@7 de la semaine précédente.

J'ai résolu de ne pas lui répondre.
Et comme je risque très fortement de le recroiser dans les futurs 5@7, j'ai résolu également de me trouver des amis de 5@7 que je ne lâcherai pas d'une semelle.
Qu'est-ce qui arrive si je manque trois fois le mot de passe du compte général pour tous les employés du bureau à partir duquel on accède au système pour les demandes de congés?
(Cette réflexion est une gracieuseté de Quartz-qui-vient-de-manquer-deux-fois-le-mot-de-passe)
L'éthique professionnelle, c'est ne pas citer sur son blog la phrase la plus comique du monde qu'on vient de trouver dans un procès-verbal, même si ça vous démange et que vous peinez à vous retenir de rire, toute seule dans votre bureau, depuis 5 bonnes minutes.
In two weeks I am getting my home coffeemaker and then my lifelong addiction to coffee begins.

And I can't wait.

Tuesday, November 07, 2006

Ah, je suis crevée, j'en peux plus. Plus que 40 minutes et je sais pas comment je vais y arriver.

Mais pendant que j'y suis, je suis la seule à constamment passer proche de répondre à mon cellulaire ou à mon téléphone chez moi avec mon nom, comme je le fais au bureau, ou...?
Parce que je comprends pas comment j'ai pu en venir à ça au bout de même pas trois semaines... surtout que ça m'est jamais arrivé dans aucun de mes stages. Faut dire que je me servais pas autant de mon téléphone pendant mes stages...
Je viens d'apprendre un truc qui m'a complètement jetée par terre.

J'envisage sérieusement de partir une chronique sur les collègues de bureau de Peanut.
Dans la saga de Quartz-utilise-de-façon-totalement-inexpliquée-presque-exclusivement-des-sacres-qui-commencent-avec-la-lettre-C :

Heureusement, j'ai jamais redit "cybole", ce qui me soulage.
Par contre, je viens de me rendre compte que je dis de plus en plus souvent "câline".

Je dois m'être inspirée de Zaphod Beeblebrox et avoir isolé la partie de mon cerveau qui contrôle cette partie de ma fonction du language. Oui, c'est sûrement ça.
I've established that when someone dials the wrong number and calls my home, it's always an anglophone. Which gets old after a while, but it only goes to show it really takes a superior brain to speak French. (kidding! love ya anglophone readers!)

But last night I got my very first telemarketing call - and guess what, the lady spoke to me in English.

This is getting very annoying because effectively switching from one language to another always takes me a few seconds.
But I guess that I should have mastered it within a few months...

Monday, November 06, 2006

En fin de semaine, en allant faire un tas de commissions de première paye, je suis tombée sur une petite bouteille de Purel.

J'ai toujours trouvé le Purel pas vraiment utile, ce qui a toujours un peu troublé ma mère, étant donné que je suis plutôt obsédée de la propreté de mes mains. Mais bon, moi, me mettre quelque chose sur les mains sans le rincer, même du Purel, c'était me mettre quelque chose sur les mains qu'il faudrait que je rince plus tard.

Puis bon, le temps a passé et j'ai lu que ces trucs-là, c'était valable et efficace à 99%. Ensuite, je suis allée en Espagne avec ma mère et je suis tombée dans sa petite bouteille de Purel - parce que quand on passe 8h par jour à marcher, on fait pas des détours pour trouver un foutu lavabo et du savon à main.

Là, j'ai commencé à travailler dans un bureau. J'ai constamment les mains sur un clavier d'ordinateur et sur des papiers... ou même dans mon visage quand je me casse vraiment la tête sur un terme. Puis je mange une collation à chaque jour dans mon bureau et quand je me sens les mains dégueulasses, c'est plate d'aller à l'autre bout du monde juste pour me laver les mains. Donc, quand j'ai vu le Purel, en fin de semaine, je me suis dit que ça serait une bonne idée que j'en garde dans mon bureau.

Ça fait à peine plus de 3h que je l'ai et je sens déjà que ça sera une monumentale erreur : je vais devenir accro à ce truc-là et je vais en virer folle parce que ça me laisse encore la foutue impression d'être en train de rajouter un truc sur mes mains que je dois absolument laver.
Ce matin, j'ai créé ma toute première fiche terminologique.

Teehee.
Putain que je feel croche aujourd'hui. Nommez-moi l'émotion, je vous garantie que je la ressens. Ça me rappelle un épisode de Charmed ou Prue virait folle parce qu'elle ressentait toutes les émotions des gens autour d'elle. Je me console en me disant qu'à la fin, elle canalisait toute cette énergie-là et réussissait à marcher sur les murs, mais bon.

J'ai chaud mais j'ai les mains congelées, je suis hyperactive mais je dors debout, je suis sur les nerfs mais je vis pas de situation stressante.... vous voyez le genre.

Il doit y avoir une tempête de neige qui s'en vient.

Sunday, November 05, 2006

Fiou : il a arrêté de neiger.
Vous avez sûrement entendu parler des Voisins, de Louis Saïa et Claude Meunier, puisqu'on en parlait intensément il y a quelques semaines, pour la sortie du DVD. Moi, j'ai accroché là-dessus parce que c'est une des pièces de théâtre que j'ai lues dans mon cours sur le théâtre contemporain, à l'université.

Ce matin, pendant que je me séchais les cheveux, j'essayais en vain de me rappeler d'un rêve que j'ai fait cette nuit. Tout ce dont je me rappelais, c'était que je parlais à quelqu'un (mais qui ?) et que je lui expliquais que comme j'étais née au début des années quatre-vingts, j'avais pas eu conscience du truc dont elle me parlait (mais lequel ?) à l'époque.

Il y a quelques minutes, je vais visiter le site de Tout le monde en parle pour connaître les invités de ce soir : parmi eux, Serge Thériault, qui sera là pour justement parler des Voisins.

C'est là que mon rêve m'est revenu d'un coup : j'étais en train de discuter avec une dame inconnue de cette pièce-là, écrite dans les années quatre-vingts, que je n'ai découvert que des années plus tard, quand on en a écouté un extrait dans mon cours de français de secondaire IV !

Un jour, j'apprendrai à distinguer mon imagination de mes prémonitions et là, je vous avertis, je vais être redoutable....
Father, I killed my monkey
I let it out to
Taste the sweet of spring


And the voice says - you're gonna hurt yourself yet again, and I know she's right and I'm terrified that it'll happen but I can't help it.

Wonder if I will wander out
Test my tether
To see if I'm still free from you


I have to give it a try, just in case, because once in a while she is wrong and it's another victory for me - because I'm still whole and because I beat her.

Steady as it comes
Right down to you
I've said it all
So maybe we're
A bliss of another kind
Bordel, c'est de la neige, ça !