Sunday, December 31, 2006

Billy : I'm not supposed to be giving out insight information, Ally, but your life.... it all works out.
Ally : Yeah, it's working out, Billy. It's been.... working out.
For a while, you weren't even a friend, but I'm not sure you knew that.
We had nothing in common. You weren't the kind of person I ever liked to be around.
Until you stood up for me and I thought I had misjudged you. I turned my eyes away from the fact that I had specifically asked you not to deal with my shit for me. I figured maybe that was how people showed they cared.
I was wrong. It was just you sticking your nose into other people's business, genuinely persuaded you were in any way concerned by this.

For a while, you weren't a friend either, until friendship was kind of forced upon us. Then I came to believe I had misjudged you, too. And although you were the kind who constantly wanted to keep me to yourself and oftentimes I had to make up plans in order to break away and catch my breath, in order to manage to find a minute when you wouldn't be standing by my side.
So I guess it's no surprise that you so dearly wanted to deal with my shit for me, although this was never what I wanted. And that you chose pretending made me so mad, I decided I'd leave it at that.

Acknowledgement of one another was forced upon us, as well. For a while you most definitely amazed me. And I amazed you, too, I gather. We each went our way, on parallel roads. I never felt particularly close to you, though, however unromantic and unfitting it was to you. But I guess you rightly believed that it didn't make for as good a story that way.

You never struck me as anyone I could spend time with, which is probably why I barely acknowledged your existence at first. I never thought we'd make it this far. We weren't from similar worlds. You were too close. I never would've imagined I was headed for something like this.
In a twisted way, I was right. You weren't too close, but worlds can't always mix, and when you try to force them to, one of them is bound to break to pieces.

Looking back, it strikes me as extremely sick and unbelievable. We've had it hard, haven't we? There must've been a reason you wanted to be my friend so much, but I could never see it. I always felt how sick it was, but I couldn't bring myself to face the reason why.
Walking in, walking out, running around in circles. Dizzy. Sick. Dizzier. Sicker. Faster and faster.
You found justifications for your actions and I played weaker than I really was. Until you contributed to the hunt and I was so disoriented that playing weak turned into playing a part based on despair and pain, right up until all sort of play at all disappeared.

And then, as always, it was just a final straw. La goutte d'eau qui fait déborder le vase.
An accumulation of things that causes the whole pyramid to crumble down when you add the last block.

They'll blame you but the pyramid wouldn't have crumbled down if it had been solid to begin with.

You can build it again but it takes time, and you can build it again only if you don't start kicking every block around so as to let all your anger out.

I'm never going to say I'm sorry. I'm sorry I'm not sorry, though. I really am, but amongst the many parts of the old me that were murdered is the one that was sorry for my mistakes.

I'm mixing things up, here, ain't I?
Yes. In a way. Or not, because -

My main mistake with everyone was not to trust my gut.
Because every knife I saw coming - and tried to stare out, because gut is dumb and gut doesn't know anything.
I was wrong, yet again.
Gut knows everything.
Je voulais ajouter, à propos du déjeuner avec les enfants qui a eu lieu la semaine dernière, au bureau, que j'ai aussi surpris quelques-uns d'entre eux à fixer mon écran sans dire un mot à une ou deux reprises. Pourquoi ? Parce que mon fond d'écran, au bureau, c'est Puss n Boots, de Shrek 2...

Sinon, je voulais également illustrer mon point selon lequel les tous-petits semblent fascinés par moi.
Je vous ai déjà parlé des enfants de Concierge. À un moment donné, pendant la première année où on habitait là, moi et Peanut nous sommes retrouvés dehors, à discuter avec Concierge, qui était accompagné de ses enfants, dont le plus jeune, que je voyais pour genre la deuxième fois, m'examinait avec de grands yeux, cachés derrière son père.
Au bout d'un moment, il a tiré sur le bras de son père pour lui dire : "J'aimerais ça, avoir une maman comme ça."
If I had to be thinking about someone, it would have to be you and that's just unfair.
Ce matin, je me suis acheté une unité murale. Enfin. La vendeuse a réduit son prix de 200$ et la livraison se fera dans deux semaines.

Un jour, je vais être installée pour vrai, je vous en fais la promesse.
Sinon, mon souper s'est quand même très bien déroulé même si je me suis ramassée avec 4 bouteilles de vin pour 5 personnes (dont une qui n'en buvait pas) et des bouteilles de bière qui risquent fortement de rester dans mon frigidaire jusqu'à la fin des temps... Quelqu'un ici boit de la Wildcat ?
À propos du mâle moderne et du mâle de la génération précédente (prise 465)


Je n'ai jamais défini exactement ce que j'entendais par "mâle moderne" - en grande partie parce que je croyais pas que ça deviendrait un sujet récurrent au point de se mériter une catégorie quand j'ai commencé à faire mes chroniques à ce sujet. Vous l'avez sans doute déduit, mais j'aime bien que les choses soient faites dans les formes, ainsi :

Le mâle moderne est simplement le mâle de ma génération, soit celui qui est né dans les années 80.
Le mâle de la génération précédente est le père du mâle moderne, tout simplement, né dans les années 50.

Maintenant que ce point est tiré au clair, voici quelques réflexions supplémentaires à leur propos.

D'abord, le mâle moderne ne semble pas avoir conscience de son identité et, s'il est poussé par un désir de se vendre, pour quelque raison que ce soit, il s'empressera d'essayer de vous démontrer qu'il est meilleur que le mâle moderne que vous décrivez.

Ce qui est peut-être le cas, ne vous méprenez pas. Mes chroniques sur le mâle moderne, quoiqu'inspirées de la réalité, sont exécutées par une professionnelle en circuit fermé, ne doivent pas être imitées à la maison et visent d'abord un but de divertissement. Quoique jusqu'à présent, aucun des mâles modernes ayant tenté de me convaincre de sa supériorité n'a vraiment réussi. Mais ne vous inquiétez pas, chers mâles modernes, je ne vous en apprécie pas moins. J'aime beaucoup le mâle moderne, en réalité. Je l'adore, même. En fait, même en faisant abstraction de tous ses avantages au point de vue de la vie amoureuse et de la survie de l'espèce, le mâle moderne tel que je le connais est l'une de mes principales raisons de vivre. So there.

Une des raisons pour lesquelles j'aime tant le mâle moderne est sans doute parce que le mâle de la génération précédente - qui possède de grandes qualités bien à lui, je le sais - me tombe sur les nerfs de façon incroyable quand il s'y met. Le mâle de la génération précédente est extraordinairement borné. Le mâle de la génération précédente a été élevé en croyant qu'il était le maître du monde et que tout lui était dû. Il croit également qu'il a raison sur tout (et à mon grand dam, c'est souvent le cas), mais en vieillissant, il exagère de plus en plus.

J'ai organisé un petit souper de famille chez moi hier soir. J'aime beaucoup cuisiner et recevoir et j'aime essayer de nouvelles recettes. Quand je reçois, j'essaie de choisir quelque chose qui plaira à tous. Quand j'essaie une nouvelle recette au quotidien, j'obtiens généralement l'approbation du mâle qui subira ma tentative, mais la règle est claire : je me donne la peine de faire à manger, alors toi tu manges et tu te tais. Bon, d'accord, j'exagère, c'est plutôt : t'es pas obligé d'aimer ça et tu peux me le dire si tu veux plus jamais que j'en refasse, mais c'est dans ton assiette et c'est ça que tu manges. Voilà.

Le mâle de la génération précédente clash avec ce principe parce qu'il est plutôt du genre à prendre une bouchée, à grimacer et à aller jeter le restant de son assiette à la poubelle en maugréant que "c'est pas mangeable". De plus, ce mâle-là croit dur comme fer qu'un repas ne peut être constitué que selon une seule recette : de la viande, pis des patates.

Pa : Qu'est-ce que tu fais pour souper ?
Quartz : Du rôti de porc.
Pa : Est-ce que tu fais des petites patates brunes avec ça ?
Quartz : Non.
Pa : Ben oui.
Quartz : Ben non.
Pa : Ben oui.
Quartz : Je fais des pâtes et de la salade. J'en n'ai pas, de patates.
Pa : Ben là !

Je tiens à souligner que si Pa m'avait proposé de faire des patates la semaine dernière, j'en aurais fait. C'est juste plus le temps de faire une proposition à deux heures du souper.

En entrant dans la maison, le mâle de la génération précédente est également du genre à chialer que j'ai mis trop d'ail sur mon rôti parce que ça sent trop fort. Le mâle de la génération précédente n'aime pas les tostitos. Le mâle de la génération précédente est également très déçu de ne pas trouver de Revelo ou de sandwiches à la crème glacée dans votre congélateur. Bref, le mâle de la génération précédente est extrêmement déstabilisé quand vos habitudes alimentaires ne sont pas exactement les mêmes que les siennes et il n'est pas ouvert à la nouveauté.

Heureusement que je ne suis pas de cette génération-là, parce que j'aurais décidé de rester vieille fille plutôt que de devoir endurer une telle plaie.

Mâle moderne, je t'aime !

Saturday, December 30, 2006

Dans la catégorie comment-je-peux-ouvrir-ce-genre-de-porte-sans-m'en-rendre-compte :

Peanut : Pis, as-tu eu des beaux cadeaux ?
Quartz : J'avais demandé des moules en silicone à ma mère... Elle m'en a acheté tout un tas. Je dois avoir tout ce qui se fait en fait de silicone.
Peanut : Sauf les seins.
Quartz : ...

Quand je vous avais dit que c'était un sujet récurrent dans mes conversations...
La raison pour laquelle je ne ferai JAMAIS, au grand JAMAIS mon épicerie la fin de semaine, c'est que vous devez attendre 10 minutes à la caisse juste pour acheter du sucre.

La raison pour laquelle j'ai mis longtemps à maîtriser le parking 90 degrés avant quand j'apprenais à conduire alors que le parking 90 degrés arrière, lui, m'est venu de façon instinctive et qu'encore aujourd'hui, je fais ça d'un seul coup de façon tout à fait naturelle alors que je me parke à reculon genre une fois tous les 10 mois, elle, par contre, m'échappe.

Friday, December 29, 2006

Variante, au choix :

Un jour, il faudra sérieusement que les gens avec qui je ne sors pas arrêtent de sortir avec moi sans que je le sache.
Une énième preuve que les trucs qui n'arrivent PAS m'arrivent exclusivement à moi, c'est que quand j'ai emménagé en Outaouais, j'avais pris la peine de vérifier le fonctionnement du parking d'hiver dans la rue. J'avais appris avec plaisir que ça fonctionnait comme dans mon ancienne ville, c'est-à-dire que la fin de semaine, c'était toujours permis.

Et il y a quelques semaines, j'ai reçu un pamphlet m'annonçant que la ville avait décidé d'uniformiser le parking de nuit dans tous les secteurs et que le parking devenait interdit la nuit la fin de semaine également en hiver. Vous savez, le genre de truc qui ne serait certainement pas arrivé si mon nom ne s'était pas ajouté à liste des résidents cet hiver ?

J'étais pas contente. Autant pour mes belles précautions.

Or, il y a quelques semaines également, mon proprio est venu discuter parking avec moi.

Je vous explique : Il y a 5 espaces de stationnement dans la cours des locataires de Droite, soit un pour le locataire du sous-sol (bonjour !) et deux pour ceux des deux logements au-dessus. Je me stationne juste à côté du terrain, soit où le déneigeur pitchera la neige.... Comme je suis la seule locataire qui se rend au travail en autobus, donc dont l'auto reste dans la stationnement pendant la journée, mon proprio a conclu un marché avec moi et les nouveaux locataires qui ne possèdent qu'une auto : nous avons échangé nos espaces de stationnement, de façon à ce que je sois parkée sur le bord du terrain du voisin. De cette façon, le déneigeur n'aura qu'à contourner mon auto et du même coup, n'aura pas d'auto dans les jambes pour déverser la neige sur le terrain.

Or, en prenant le parking des autres locataires pour l'hiver, je me trouve à avoir deux parkings. Dont je n'avais pas l'intention de me servir puisque je n'ai droit qu'à un seul de toute manière.

Mais bon, en fin de semaine, mes parents viennent chez moi. Comme c'est le temps des fêtes, que c'est exceptionnel, j'ai appelé hier soir mon proprio pour lui demander si je pouvais me servir du stationnement libre juste pour la fin de semaine. Il m'a dit que c'était correct, mais j'ai préféré aller m'assurer que les autres locataires n'y voyaient pas d'inconvénient non plus.

Cet après-midi, je suis donc allée sonner chez eux, et on a conclu ensemble un autre marché : pour l'hiver, les deux stationnements sont à moi, tout simplement. J'en fais ce que je veux. Si eux en ont besoin, ils viendront m'en avertir.

Wô ! Est-ce que je tripe, là, moi ?
Pas facile de trouver des secrets quand ça fait 5 ans que vous bloggez ! J'ai vraiment tout raconté ici... Mais bon, je relève les défis qu'on me lance, alors voici le fruit de ma profonde réflexion !

1. Je n'ai jamais eu la varicelle ou n'importe quelle autre maladie contagieuse, mis à part la jaunisse, que j'avais à ma naissance. Je ne me suis jamais rien cassé non plus. À la place, je me suis foulé presque tous les doigts de chaque main (verdict : le pouce, c'est définitivement le pire) et je me suis fracturé le crâne.

2. Je contrôle et je cache bien mes émotions, sauf dans les cas extrêmes, où mes réactions physiques sont dictées par mes émotions sans que je ne puisse rien y faire. Ainsi, quand je suis folle de rage, les larmes me montent souvent aux yeux - ce qui m'énerve énormément parce que c'est pas facile de prouver un point quand vous avez l'air d'être sur le point d'éclater en sanglots. De même, dans les moments de stress intense, je me mets à trembler de manière incontrôlable.

3. Je suis mature et responsable, mais dans les dernières années, fouillez-moi pourquoi, j'ai pris l'habitude de m'exprimer en bébé régulièrement, peu importe avec qui je discute : amis, patrons, professeurs.... name it. J'en ai pris conscience lors de la deuxième journée de formation, quand Lift m'a conduite chez moi et que, alors que ça faisait un gros vingt-quatre heures qu'on se connaissait, j'ai pris un ton de petite fille pour lui présenter ma voiture : "Ça, c'est mon auto : elle s'appelle Tweenie parce que dedans ya des Winnie the Pooh et à l'extérieur ya des Tweety..."
Oui, je sais. J'ai moi-même été surprise d'avoir encore un lift le lendemain !

4. Les gens qui ont étudié avec moi savent que j'ai une capacité illimitée à apprendre des trucs par coeur, que ce soit à long terme ou de façon temporaire pour, disons, un examen. C'est pour ça que, grâce à la poupée Cricket que j'avais enfant, je suis toujours capable de réciter l'alphabet à l'envers. Ou mieux, quand j'étais petite et que je ne savais pas encore lire, je connaissais par coeur le conte Bambi perdu et retrouvé que ma mère me lisait. Je savais même quand tourner les pages. Quand on avait de la visite, ma mère faisait croire à tout le monde que je savais lire en me faisant faire mon show.

5. Jusqu'à très récemment, j'avais une phobie des douches, hormis celle de chez moi. Quand j'étais toute petite et que j'étais partie en voyage avec mes parents, nous nous étions arrêtés dans un motel et j'avais été prendre ma douche avec ma mère. Ma mère avait de la difficulté à régler la température de l'eau et j'ai reçu un jet d'eau brûlante dans le dos, ce qui m'a valu cette phobie. Alors quand je suis allée à Ottawa avec l'école, à l'âge de 11 ans, j'ai pris une douche glacée le soir tant j'avais peur de me brûler. C'est aussi pour ça que je n'ai jamais pris ma douche après les cours d'édu, au secondaire et au cégep. J'ai fini par vaincre ma peur en m'inscrivant au gym, mais encore aujourd'hui, je règle la température de l'eau de l'extérieur de la douche.

Je tag Swan_pr, ma jumelle cosmique de la blogosphère !
Un jour, il faudra que je songe sérieusement à arrêter de vivre toutes les étapes d'une relation amoureuse avec les gens avec qui je ne sors pas...
'tis done! 'tis official!

I'll finally join the happy world of high-speed internet in January - probably during the second week!
J'ai bien fait de traduire un nombre démesuré (pour mon niveau) de mots hier parce qu'aujourd'hui, la rumeur veut qu'on puisse finir à midi encore une fois et que j'ai pas envie de rester juste pour terminer mon texte.

Évidemment, ça tombe sur la seule journée de l'hiver où il fait -1000 dehors et j'espère fortement que mon express passe pendant l'heure du diner aujourd'hui aussi.

Ça adonne bien qu'on finisse tôt puisque j'ai des tas de trucs à préparer pour le souper que je fais chez moi demain.

Mais bon, maintenant faut que je continue mon travail si je veux réellement partir à midi...

Thursday, December 28, 2006

Un blog, c'est une arme à double tranchant.

Et je ne parle même des inconvénients qu'une simili "popularité" peut engendrer pour la prétendue "élite" de la blogosphère. Non-non, je parle au niveau personnel, je parle du terrorisme domestique, auquel je-vous-laisse-deviner-qui fait référence dans The Power of Orange Knickers.

En général, d'abord, les gens prétendent être vos amis pendant une plus ou moins longue période. Pendant cette période-là, il importe peu qu'ils lisent ou non votre blog, il faut seulement qu'ils connaissent son existence.

Au bout d'un certain temps, quand vous êtes aussi facile à oublier et à trahir que je semble l'être, ces gens-là vous jouent dans le dos, puis s'attribuent le rôle de la victime, vous laissant vous débrouiller (ou pas du tout) alors que votre monde s'écroule sur votre tête.

C'est à ce moment-là que ces gens-là vont commencer ou continuer à lire votre blog en tant qu'espion. Pour voir si vous parlez d'eux. Pour être déçus si ce n'est pas le cas. Pour se faire croire qu'ils sont encore en contact avec vous. Pour se convaincre que cette lecture leur permet de connaître le fond de votre pensée. Pour répondre à vos textes ou les plagier honteusement sur leur propre blog, le cas échéant.

En résumé : pour obtenir des réponses à leurs questions ou pour essayer de discuter avec vous, dans les deux cas parce qu'ils n'ont pas le nerf de le faire en personne.

J'ai un problème avec ça, moi, par contre : je déteste qu'on chiale parce que je bitch à mots couverts sur mon blog parce que je suis désolée, vraiment, mais vraiment très désolée, car peu importe ce que je peux dire ici, ça demeure de simples mots sur un blog. Des mots. Juste des mots.

Je pourrais faire ma propre campagne de salissage, je pourrais aller mettre une chainsaw dans ta porte, je pourrais faire tout un tas de trucs pour essayer de te donner une minuscule idée de ce que c'est que perdre tous ses acquis - à la place, je vomis mon venin en crachant des mots sur la blogosphère. Ridicule comme ça. Des mots qui parlent peut-être de toi, mais qui ne s'adressent aucunement à toi puisque si c'était le cas, je te les dirais en pleine figure, moi.

Et d'accord, peut-être que des mots peuvent faire mal, mais du moment qu'ils sont écrits sur un blog, à mon sens du moins, ça leur enlève tout impact. Je peux pas juger de l'effet des miens, mais je n'ai jamais eu la moindre considération pour les réponses et les imitations que j'ai lues sur d'autres blogs, qu'il s'agisse de bitchage ou d'aveu : ce sont de misérables mots sur un blog, ils sont là, je les ai lus mais j'aurais pu ne pas le faire, et ils ne comptent pas.
Bref, un blog n'aura jamais valeur de discussion ou d'explication.

Et bon, le cycle recommence.
On vient lire mon blog, on interprète ce que j'y raconte, on va le raconter à la clique pour bitcher, puis on me pitche des craques par rapport à tout ça.

Puis j'ai eu le flash du siècle : qu'est-ce que ça ferait, si j'inventais des histoires sur mon blog ? Rien de romanesque, juste un peu de trucage çà et là.
Ça pourrait être sérieusement amusant.
Ça illustrerait surtout mon point : qu'un blog ne sera toujours qu'un performance space et qu'il ne faut s'y fier que modérément...
Ça peut pas être bon signe si, quand j'arrête de me concentrer sur les phrases impossibles de mon texte, je réalise que la chanson que ma tête me chantonne depuis quelques minutes déjà, c'est Petit papa Noël.
J'en peux plus....
Si ça continue comme ça, je vais avoir traduit aujourd'hui plus du double de ce qu'on attend de moi au cours de mes trois premiers mois ici....

Je suis pas certaine si c'est bien ou si c'est juste déprimant.
Wow.

Ça fait littéralement des lustres que je n'ai pas eu personne avec qui discuter par e-mail pendant que je travaille (est-ce que je devrais dire ça ?). Disons que c'est long, 40 minutes, comme ça.

Bon, d'accord, c'est sûr que j'ai pas mal de travail alors c'est aussi bien comme ça, mais quand même.... Si quelqu'un a envie de discuter avec moi, faites-moi signe, je suis pas difficile...!
Variation sur un même thème -

1. C'est étrange comme une personne qui vous appelle pour vous soutirer de l'information et qui, pour mieux faire passer la pilule, vous promet en passant de vous organiser un souper d'adieu et décide finalement de ne pas le faire sans même avoir la délicatesse de vous en avertir - elle ne le fait pas, tout simplement - s'insultera parce que vous ne lui avez plus téléphoné.
2. Encore plus étrange comme la même personne refusera de vous donner la moindre explication quand vous la confronterez et préférera s'insurger et retourner bitcher dans votre dos.
3. J'aime pas donner une mauvaise impression des gens que je connais, mais je suis quand même pas pour refuser de répondre aux questions :
Mom : Es-tu en train de me dire que tes amies t'ont pas appelée pour Noël ?
Quartz : C'est pas mal ça.
Mom : T'as pas eu de nouvelles d'elles depuis que t'es déménagée ?
Quartz : J'ai parlé brièvement deux fois à X sur internet, on était sensées se voir une fois mais finalement ça n'a pas fonctionné, et depuis, rien. Faut dire que la dernière fois que je l'ai vue, elle a été tout raconter ce que je lui avais confié à Z, alors c'est pas surprenant.
Mom : Ben voyons donc.
Quartz : Je sais.

Wednesday, December 27, 2006

In and out on this same path that I followed for years
Can't I look around and ask how could we still end up here
I can't just hold tight
Wait for them to cut us to ribbons
If the sharpest thing where you come is a blade of grass
Oh, take me with you
I don't need shoes to follow
Barefeet, running with you
Somewhere the rainbow ends my dear
These injuries
Don't you think we need a new referee
I can't let the ball drop
Boy I need some interference to shut them up
Oh, take me with you
I don't need shoes to follow
Barefeet, running with you
Somewhere the rainbow ends my dear
Oh, take me with you
Chase rabbits into their burrow
Barefeet, running with you
Today even the rain can cut me up
Tears turn to steel
And the wound never heals
In the darkness of November
Well the witch is in the tower
And the snake's in the bower
And the hunt goes on forever
Now the stake is there to burn
My father's robe is torn between cross and Mother
With the blood on your hands
Come on, what you're doing
I am fed up with this questioning
Oh, take me with you
Chase rabbits into their burrow
Barefeet, running with you
Today, today
Oh, take me with you
I don't need shoes to follow
Barefeet, running with you
Today even the rain
Even the rain
Even the rain
Can cut me up
Take me with you
Take me with you
Note to self -

For Saturday: buy some wine, figure out some activities and call the landlord.
Must also buy January bus pass before next Wednesday.
Peanut : Ça a comme brisé sur le moteur.... argh, c'est dur à expliquer : retiens juste le mot "flexible".
Quartz : *fou rire incontrôlable* Quoi ?
Peanut : Bla bla bla... char.... bla bla bla.... muffler.... bla bla bla... Tu comprends ?
Quartz : Vraiment pas, mais c'est pas grave.
Peanut : Bla bla bla... rigide.... bla bla bla... boum-boum.... bla bla bla... catalyseur...
Quartz : Oh, regarde, je comprends pas pantoute, mais c'est pas important.
Peanut : T'as vraiment juste retenu le mot "flexible", toi, hein ?
Quartz : Oui, mais comme je peux même pas faire une phrase avec, ça m'avance pas à grand chose...
Hmm, d'accord...

J'ai une paie qui est rentrée dans mon compte aujourd'hui, alors je me logge dans le libre-service de ma carte de crédit pour en vérifier le solde et l'acquitter.

J'ai oublié que j'avais payé ma carte de crédit la semaine dernière et je fais le saut en voyant un solde qui dépasse même pas 40$. Je me souviens que j'ai déjà payé, mais étant donné que tout ce que j'ai mis sur ma carte de crédit depuis la semaine dernière, c'est 20$ d'essence, le solde ne me semble toujours pas sensé.

Je clique pour avoir les détails de mon relevé.
Et j'aperçois un montant de 18,98$ facturé par "Le Relais Lyonnais, Montréal".
Pause pour troubler.
Reprise de la réflexion.

Google m'apprend que Le Relais Lyonnais est un hôtel de luxe de Montréal.

Je suis pas mal certaine de ne pas m'être loué une suite dans un hôtel de luxe de Montréal avec un inconnu (ni même avec un connu, tant qu'à ça !) dernièrement, mais je prends quand même la peine de vérifier ce que j'ai fait à la date où la transaction a été autorisée.

Ça adonne que c'est le soir où je suis allée au resto et puis danser avec des amis. Ça adonne que je ne crois pas avoir payé le resto cash parce que je n'avais plus beaucoup d'argent sur moi et qu'après vérification de mon relevé de compte de la caisse, je n'ai apparemment pas payé par interac.

Me semble que j'ai payé par carte de crédit - mais la transaction n'apparaît pas non plus sur mon relevé de carte de crédit.
Me semble que c'était un montant de ce genre-là, aussi.
Et puis à la réflexion, je vois mal ce qu'on peut se payer dans un hôtel de luxe avec 18,98$.

Reste quand même que je vois mal le lien entre cet hôtel et ce resto, et que je suis jamais allée au Relais lyonnais de ma vie.

Conteste, conteste pas ?

Tuesday, December 26, 2006

I thought I should add that no, this isn't what I wanted and this isn't something I'm happy about.
I'm not a deliberately mean person but I don't lie to spare anyone and if you ask, you damn well better be prepared to take it.

If you're going to start rambling about how someone is an ass, you damn well better be better than them and have something to show for it.

If you're going to call me a liar, you damn well better be prepared to take it when I remind you of your own lies.

If you're going to talk behind my back, you better be able to face it when I tell you I know and that those very "friends" you talk trash about me with, they used to talk trash about you to me.

If you're going to whine that I'm gone, you damn well better be able to remind me of the last time you actually were there for me - and not for yourself, or for her.

If you're not going to be able to prove me wrong, you probably should've shut up in the first place - because I for one have the nerve to tell you what my fucking problem is and not to be hypocritical about it.

I'm listening -

Where the fuck have you been in the past months? When did you ever call to chat and not to verify information, or to gather information to pass on to your little clique? When did you ever have any intention to call me or to see me?

Where the fuck have you been in the past years? When was the last time that you called to catch up? When did you ever actually suggest to see me or us, at the time? When was the last time you kept what I told you to yourself? When did you ever acknowledge the fact that I was leaving and when did you ever make the slightest effort to see me while you still had the opportunity? How dare you blame me for walking out when you never dared discuss the fact that we had been steadily drifting apart?

I never pushed you away - I just blinked and when I opened my eyes, you were ALL GONE.

Friends don't betray. Friends don't let a friendship die. Friends don't choose a side.

This is why I saw no need to fight or to try and prove I had a point, too.
Because real friends would've known and trusted that.

I didn't push you away - I tried to hold on to you, but you never grabbed my hand; you were slippery and I let you go.

And you allowed for this to happen.

If you have a problem with those who caught me as I was falling, then you should've kept me from falling in the first place. Maybe it was you I wanted to catch me, and maybe I could have sworn it was impossible for anybody else to help me.

Damn it, I did truly believe you cared. I trusted that you would remain neutral and that you wouldn't be so easily manipulated. I was certain that I wouldn't have to prove anything to you.

So you know what, justify yourself to yourself as much as you want - I can readily hear you anyway. Good for you if you can put all the blame on me and convince yourself your behavior was the most appropriate.
I just hope you are aware that it doesn't change how you've made me feel and the extent to which you disappointed me.

Not that you would give a damn, of course.
En ce jour du Boxing Day, j'ai enfin réussi à mettre la main sur un sac de voyage à prix et taille décents. Le sac de voyage rouge que je possédais depuis ma tendre enfance et avec lequel je suis partie dans l'Ouest a manqué de me tuer à New York et je l'avais jeté quand je me suis acheté mon supra gigantesque sac de voyage pour Madrid.

Or, ai-je découvert par la suite, un sac de voyage de taille moyenne est utile quand vous partez pour une fin de semaine ou quelques jours dans un chalet, chez vos parents ou encore chez un ami.

Je suis donc à partir d'aujourd'hui l'heureuse propriétaire d'un nouveau sac de voyage rouge Air Canada réduit de 30$ et je suis prête à repartir en voyage.

Sinon, je suis également la propriétaire d'une veste noire et de deux camisoles et je tiens à souligner que Suzy Shier est sans conteste l'endroit où aller magasiner pour vous remonter le moral puisqu'il s'agit de la seule boutique au monde où vous portez du extra-small et où un pantalon de taille 0 sera trop grand pour vous.

Hourrah !

Monday, December 25, 2006

Dans le désordre, du passé et du présent :

1. Conversation extrêmement satisfaisante du jour :
D : Coup donc, as-tu maigri, toi ?
Quartz : Ha ! Non ! Mon poids a pas bougé, cette année !
2. Je suis toujours prise de court quand les membres de ma famille me demandent où en sont mes amours. C'est pas simple de trouver une réponse inoffensive propre à faire croire que les choses sont du genre long fleuve tranquille sur ce plan-là.
3. Je suis allée chez la coiffeuse il y a deux ou trois semaines pour faire rafraîchir ma coupe uniquement. Depuis, tout le monde me demande si j'ai fait foncer mes cheveux. C'est troublant.
4. Jusqu'à maintenant, je me suis fait traiter de fonctionnaire et d'Ontarienne. C'est pas si facile. Pour l'instant, j'ai réglé le problème en spécifiant que je ne suis pas fonctionnaire, mais traductrice, et que je contribue à la propagation du français au Canada anglais.
5. J'ai passé la soirée d'hier à coacher mon oncle au crible, mon oncle qui a demandé à mon père de lui apprendre à jouer parce que moi, je refusais obstinément de jouer. Finalement, comme j'ai fait la coach, c'est moi qui me suis fait avoir, dans l'affaire.
6. Mon imitation lointaine de Horacio Caine déclenche des réactions extrêmement variées chez les gens.
7. J'ai posé des wipers cet après-midi. C'était pas la première fois que je m'essayais, mais c'était la première fois que je réussissais.
8. Tiré de la carte de Noël de ma tante : Je te souhaite la santé (le reste, ça m'inquiète pas). J'ai bien aimé.
Merry Christmas to all those of you who are not here to spy, who truly care and aren't two-faced, who do not need to blame me in order to justify their actions or lack thereof.

Sunday, December 24, 2006

Yesterday I handed my father a check covering the amount I still owed him for my car. It'll have taken me 3 years to pay it, which isn't so bad.

Now of course I still owe my father a pretty interesting amount for car repairs and furniture, but never mind. At least my car is paid up.

Other than that, so far, I have categorized over 700 posts.
I am obsessed.

Saturday, December 23, 2006

Vendredi matin, la productivité était à son plus bas au bureau. Comme je l'ai mentionné, les mères de la section avaient amené leurs enfants au bureau. Les employés sans enfants ont donc organisé un party dans mon bureau en attendant que le déjeuner débute de façon officielle... pendant lequel le petit gars d'une des filles a semblé trouver mon visage sympathique et m'a offert trois dessins. Il était trop cute.

Moi et les gars qui sont tous petits/en couple/salauds, c'est une grande histoire d'amour.

On a donc déjeuné tout le reste de l'avant-midi et on a quitté à midi.

Pour vous donner une idée à quel point Ottawa est une ville de fonctionnaire : mon express, qui passe en général le matin et le soir, passait vendredi midi.

Une fois chez moi, j'ai fini par céder à la pression conjuguée de Peanut et des alertes météo répétées et de partir pour Montréal immédiatement plutôt que ce matin, comme je l'avais originalement prévu.

Pour vous donner encore une idée à quel point Ottawa est une ville de fonctionnaire : j'ai pogné du traffic au centre-ville pour aller prendre l'autoroute.

Peanut et Pa m'avaient tous les deux juré qu'il n'y aurait pas de traffic à Montréal hier soir, mais ils étaient dans le champ. J'ai passé une bonne demi-heure à chanter Aida à tue-tête dans mon auto afin de rester zen dans le traffic. Mais bon, je suis maintenant une vraie conductrice accomplie : quand vous avez conduit au centre-ville de Montréal en plein traffic, vous pouvez conduire n'importe où.

Chez Peanut, on s'est fait un petit souper absolument anti-gastronomique avec un mauvais vin et on a loué My Super Ex-Girlfriend. Peanut avait suggéré The Devil Wears Prada, film qui ne me semblait pas vraiment viril. J'ai cru que My Super Ex-Girlfriend serait plus intéressant pour lui et finalement, j'aurais peut-être dû me ranger à sa suggestion.

Ce matin, nous sommes allés déjeuner au resto, histoire d'épargner de la vaisselle à Peanut. Ça retardait un peu mon arrivée chez mes parents, mais bon, ça a compensé pour le déjeuner raté avec DraG il y a deux semaines.

Avec ma mère, je suis allée voir 2006 revue et corrigée au Rideau Vert en fin d'après-midi. J'ai tourné un peu en rond pour trouver le parking au terminus puisque tout a été reviré de bord dernièrement... J'ai mis quelques minutes à comprendre que si le parking 1 n'était pas indiqué, c'était parce qu'il était pas mal au même endroit, lui. C'est genre le seul truc qui n'a pas été déplacé...

Le show était vraiment drôle, trois sketches en particulier, dans l'ordre : celui sur Louis-José Houde (imitation juste parfaite), celui sur Tout le monde en parle et celui sur Céline Dion.

Là-dessus...

Friday, December 22, 2006

D'accord, je suis traumatisée.

Je vous ai déjà raconté que, petite, je me faisais des peurs avant de m'endormir.

Ce matin, les filles ont amené leurs enfants au travail et il y en a un qui, il y a quelques minutes, jouait juste derrière mon bureau avec un robot style Transformer qui faisait pas mal le même bruit que mon battement de coeur que je prenais pour un robot quand j'étais petite.

Ça donne un choc.

Thursday, December 21, 2006

You know those pink socks might be a tad too flashy when people keep telling you how beautiful they are every time you wear them at work.

It would certainly help if I actually started wearing my shoes around this place, but never mind.
Eille, ça a l'air tabarnaquement difficile de rendre un foutu dictionnaire à quelqu'un.

Ou plutôt, ça a l'air tabarnaquement difficile de faire le moindre putain d'effort pour rendre un foutu dictionnaire à quelqu'un.

(Je peux sûrement concentrer encore plus de vulgarité dans une même phrase, mais bon.)

Mars. J'accepte un emploi à l'autre bout du monde. Tout le monde le sait. Tout le monde s'en fout, mais tout le monde le sait pareil.

Juillet. Je suis encore une personne complaisante qui aime les gens et qui fait tout en son pouvoir pour leur faciliter la vie. C'est pour ça que je prête un osti de dictionnaire à quelqu'un, le temps d'un mois et demi, le temps d'un cours, pour lui épargner l'achat dudit dictionnaire.

Août. Le cours est fini, mais la personne en question sera trop occupée à consoler des hypocrites et à parler dans mon dos pour me ramener mon dictionnaire.

Septembre. Je deviens agressive. La veille de mon déménagement, après force de messages vocaux et virtuels à peu près partout sans obtenir la moindre réponse, je reçois un coup de fil où la personne en question m'explique qu'elle a CHARGÉ SA MÈRE DE VENIR ME PORTER LE DICTIONNAIRE SI ÇA LUI ADONNE.
Ça n'adonne pas à sa mère. Le JOUR MÊME de mon déménagement, je reçois un coup de fil et la foutue personne me dit qu'elle M'ENVERRA MON DICTIONNAIRE PAR LA POSTE ÉVENTUELLEMENT. Parce qu'on tient tellement à moi qu'on préfère payer un bras pour un maudit colis plutôt que d'investir cet argent-là en gaz et proposer de venir me le porter en venant me visiter.

Octobre. J'attends. Toujours rien.

Novembre. J'envoie un e-mail réclamant mon dictionnaire de façon totalement impersonnelle.

Décembre. Après m'avoir dit qu'elle me redonnerait mon dictionnaire elle-même et avoir changé d'idée, m'avoir dit que sa mère me redonnerait mon dictionnaire et avoir changé d'idée, m'avoir dit qu'elle me posterait mon dictionnaire et apparemment avoir changé d'idée, au bout d'UN MOIS, la personne a chargé ENCORE QUELQU'UN D'AUTRE de me redonner mon dictionnaire.

Là, tabarnak, j'en ai mon casque.
J'en ai rien à foutre qu'on parle dans mon dos, qu'on se crisse de moi et qu'on agisse en hypocrite. Je commence à être salement habituée et je m'en crisse.
Mais la moindre des choses quand on décide de planter un poignard dans le dos à quelqu'un, c'est au moins de lui remettre ce qu'on lui doit, histoire de se débarrasser, c â l i s s e.

Wednesday, December 20, 2006


Un jour, Peanut est revenu à l'appart' avec un Transformer. Mais pas n'importe quel - un vrai, un Transformer de collection, un foutu Transformer qui lui avait coûté 100$.
Moi, je suis anti-trucs-pas-utiles, donc un Transformer, surtout à 100$, c'était à mes yeux le summum de la dépense stupide. (À ce moment-là, du moins : Peanut s'emploi activement à repousser les limites du ridicule et de la bassesse.)
Peanut étant un professionnel du dessin par ordinateur, je l'avais mis au défi, à l'époque, de me dessiner un Transformer utile, soit un Transformer qui se transformerait en quelque chose d'autrement plus utilisable qu'un 18-roues miniatures, genre un toaster.
Ça fait au moins 2 ans de ça, mais dans les dernières semaines, Peanut s'est attelé à la tâche en question.
Je vous présente donc aujourd'hui, en primeur, Supra-toaster, le transformer qui pitche des toasts et fouette ses ennemis avec sa fiche électrique et qui, au besoin, se transforme en joli toaster 4-toasts rouge parfaitement fonctionnel.
Ok, so I just took a realistic look at the time it might take me to categorize each of my 5598 posts - and that's months, people - I figured I'll probably toy with the archives problem and incorporation of labels over the course of that process.

So do bear in mind that this blog is currently undergoing a very painful upgrade/migration and that I at Quartz's Song am eager to manage this change as smoothly as possible but that yes, it is very possible that this blog will look very, very sick for a little while.

Quartz's Song apologizes for any inconvenience.
Et en cette dernière journée de formation :
1. La torture d'un nounours pourtant oh-si-innocent;
2. Un après-midi de trop;
3. Une visite du Parlement plutôt bien, j'ai pu beeper à la sécurité d'abord parce que j'avais pas pensé à enlever ma montre et mon bracelet, mais surtout parce que le garde de sécurité qui tenait le petit bac dans lequel je devais déposer mes trucs a considéré ma boucle métallique de ceinture en m'avertissant que j'allais beeper. Je sais pas s'il croyait vraiment que je l'enlèverais pour lui faire plaisir, mais bon....;
4. Un coucou à M, qui risque de peut-être venir faire un tour ici éventuellement, que j'invite d'ailleurs à se choisir un surnom officiel de blog si ça l'intéresse;
5. Un refus de ma part de participer à l'activité sur mes principes et valeurs personnels parce que trop fourrée quant à mes principes intrinsèques et ceux que je m'emploie de mon mieux à renier;
6. Une soirée de gossage sur mon blog qui s'annonce.
I have found a temporary solution to the disappearance of my Archives page. I'll have to toy around with my template (yet again) in order to see if I can fix it, but that'll be only once the whole categorizing thing is done. Same goes for the size of the "Labels" text at the end of each post and for the "Greatest Hits" category listed in the table to the right.

New Blogger seems weird to me, I sure hope things'll smooth up once the whole upgrade is completed on my part.

Tuesday, December 19, 2006

1. As you probably have noticed, I have begun categorizing my posts and I already know I was rigth when I said that process was gonna be long and painful. It took me an hour to categorize less than the 300 most recent posts. I plan on having fun over the holidays.
2. I haven't figured out why my Archives page is gone but my guess is the address of that page must've changed with the new version. I'll look into this as soon as I can.
3. I will reduce the size of the labels listed at the end of each post, don't worry - just not tonight.
I just moved this blog to the new Blogger version. It seems to be working fine but somehow my Archives page has disappeared.

I will fix this as soon as I know why the hell that is.
Aujourd'hui :
1. Une formation où j'ai hérité d'un sac super laid que je compte essayer de faire échanger demain, d'un ultra-crayon et d'un petit collier rouge full cool dont je n'ai pas la moindre idée quoi faire avec;
2. De la bouffe, beaucoup trop de bouffe, partout, tout le temps !
3. Chanter Rudolph the Red-Nosed Reindeer sur le trottoir;
4. M'asseoir sur le trottoir pour bouder;
5. Un resto style Movenpick mais beaucoup plus marketing en ce qu'on vous donne une carte magnétique sur laquelle sont enregistrées vos transactions plutôt qu'une facture en papier qu'il ne faut pas perdre sous peine de 3h de plonge ou amende de 100$ - est-ce qu'il y a encore un Movenpick, à Montréal ?

Monday, December 18, 2006

Peanut : On dirait que ta vie est plus excitante que la mienne, ces temps-ci.
Quartz : Ha ! Ha ! HA ! C'est surprenant, après toute l'énergie que t'as consacrée à la scraper !
About 2006


There's only two weeks left to 2006 and last year I was bitching about how people view this as a new beginning when it really is just continuation, but it doesn't make it a bad thing to have a glance behind and sum it up.

So thanks to you, now I know what it is to be utterly miserable, I know what it is to have everyone stab you in the back and run away and I know what it is to have everyone turn away from you and talk trash behind your back for no reason at all. Thanks to you, I know what it is to realize that friends never care enough for you and that only a stronger feeling/bond - I'd really rather not have to think this one through - will encourage people, even if they're those with whom you share the least healthy relationships, to pull you up. Thanks to you, I know what it is not to be able to take your mind off one thing, I know what it is to cry and to actually worry whether it's physically possible to run out of tears because everytime you try to take control and stop, the tears come back within seconds and I know what it is to fail miserably to go to sleep before your body has become completely exhausted and lack sleep for months at a time. Thanks to you, I know what it is to reunite with old times and mess with your eating habits partly just for the fucking hell of it or to take your mind off things with the only tool you know works and to wake up with half-circles still visible on your arms and to feel happy about it. Thanks to you, I know what it is to lock yourself up into an empty appartment and wait for the day to pass by, I know what it is to wake up in the morning and feel absolutely terrified of the day to come, or to wake up in the morning and be deeply disappointed because it's too early and that means you have that many more hours to fill until you're exhausted enough to go back to bed. Thanks to you, I know what it is not to be able to bring yourself to so much as to get dressed after getting out of the shower in the morning, let alone blowdrying your hair or anything else. Thanks to you, I know what it is to get up in the morning and start crying right fucking away, to pray that it will just stop but still to cry for two full hours straight until you're just lucky enough for someone to stop by out of the blue. Thanks to you, I know what it is to be absolutely, completely, entirely alone. Thanks to you, I know what it is to be reminded all kinds of love are conditional and that those who claim to love you will undoubtedly judge you as soon as they're given the opportunity and I know what it is to find that you're unable of completely believing the next person who says they care about you and you'd rather they asked if they could use you straight up.

I know what it is to do horrible things because you have no more reason not to.
I know what it is to unfairly ask people to choose.
I know what it is not to keep people from doing things they'll regret when you know you should.
I know what it is to have done something wrong and not feel sorry for it.

I know what it is to entirely start over.
Bachelorette, you climb on rooftops and you bachelorette
You can turn dust into champagne
You even remembered his name
Bachelorette, the braves you painted pink for bachelorettes
You tried to show him that he can
But you can never rush a man
You must remember
You're a car girl
You're a star girl
You are at the door
The tide will turn
There's a window
There's a window
Bachelorette, you climb on rooftops and you bachelorette
You tried to show him that he can
But you can never rush a man
Bachelorette, the things you do girls
To your bachelorettes
You thought that -
You must remember
You're a car girl
You're a star girl
You are at the door
The tide will turn
There's a window
There's a window
Bachelorette, you fly alone now and you cry sometimes
There's nothing like it in the world
You'll go to paris on your own
Just bachelorette
You climb on rooftops and you bachelorette
You can turn dust into champagne
You even -
Yidiedididi ya-da-da
iy-iy-iy-iy hiy
Sorry!
CPPS a été serviable, ce matin. J'ai réellement été saisie.

Mon classeur est barré depuis mon arrivée et la traductrice qui occupait mon bureau auparavant est partie avec la clef. Ce qui ne me posait pas vraiment un problème - mais j'ai quand même eu un flash, ce matin, en discutant avec J, que la traductrice en question était présente au party de bureau vendredi dernier (je l'ai d'ailleurs trouvé super sympathique) et que j'aurais pu lui parler de la clef.

CPPS a eu ce même flash en passant devant mon bureau ce matin. C'est pourquoi elle a pris l'initiative de téléphoner à Traductrice, et puis même ensuite de revenir m'expliquer les mesures qu'elles ont établies pour que je récupère la clef de mon classeur.

Flab-ber-gas-ted.

Apparemment, CPPS a une bonne journée par mois.
A. Les trois prochaines semaines seront excellentes. Je suis en formation, repas et coupons de taxi compris, demain et mercredi, et vendredi matin, nous avons un petit déjeuner organisé avec les enfants des filles de la section (pour lequel je ferai des muffins aux carottes, voir plus loin pour l'histoire de mes carottes) et puis on part tous à midi. Quant aux deux semaines suivantes, je ne travaille que trois jours. Vive les congés payés.
B. J'étais extrêmement heureuse de voir ce matin le courriel nous annonçant que chacun doit apporter de la nourriture pour le déjeuner de vendredi, puisque j'ai vu là la possibilité de passer mon énorme quantité de carottes. Car une semaine, je me suis acheté un petit sac de trois livres de carottes. Et deux semaines plus tard, n'ayant pas touché à ce sac qui m'était par ailleurs complètement sorti de l'esprit, j'en ai racheté un autre. Je me suis donc ramassée avec six livres de carottes. Où est le problème ? vous vous demandez. Le problème, c'est que moi, je ne mange pas de carottes cuites, sauf dans les gâteaux et les muffins. Imaginez donc à quel point je déploie des trésors d'imagination pour passer mes carottes. Je suis presque venue à bout du premier sac - mes muffins aux carottes pour vendredi me permettront sans doute de l'atteindre complètement. Du moins, je l'espère. Sinon, j'ai des radis et des oeufs à passer également, alors je connais une fille qui risque de manger pas mal de salades la semaine prochaine.
C. Sinon, tant qu'à être dans le sujet, j'ai un restant de patates qui tirent tranquillement vers le vert que j'envisage d'envoyer par colis anonyme à un certain nombre de personnes à qui le droit de vivre aurait dû être refusé il y a longtemps.
Ok, êtes-vous prêts pour un nouveau choc ?

Ce matin, je discutais avec une collègue de bureau qui n'a pas pu venir à notre petite soirée de samedi. Je lui ai expliqué que je m'étais fait avoir et que moi, la fille qui garde généralement les sacoches, j'avais été prise pour danser. On a discuté de mon manque d'intérêt et de talent pour la danse, et elle a décrété qu'il fallait que je remédie à ce problème, ajoutant qu'elle et une autre fille que je connais comptaient s'inscrire à un cours de danse hip-hop en janvier, que c'était pas cher et que je pourrais me joindre à elles.

Quand on pense que ça fait quelques jours que je me dis que j'aimerais m'inscrire à un cours quelconque pour bouger un peu mais que j'ai pas envie de m'inscrire seule, c'est difficile de prendre ça autrement que pour un signe.

Je me cogne un peu la tête sur les murs à la simple idée de, mais je me motive en pensant à plusieurs trucs :
1. D'abord, et surtout, j'ai lu quelque part que c'est extrêmement sain de se mettre dans des situations où on sort de sa zone de confort et que c'est ce qui nous permet d'avancer et je SAIS que c'est vrai et c'est pas pour rien que j'habite aujourd'hui à l'autre bout du monde dans une ville où je ne connais rien, ce qui entraîne l'idée suivante;
2. Fiona Apple a écrit But I'm good at being uncomfortable - so I can't stop changing all the time et je sais que j'excelle à l'art d'être inconfortable moi aussi;
3. J'ai un bagage de ballet-jazz, de danse aérobique, de comédie musicale et de 10 ans de piano, donc je possède un sens du rythme et une coordination sensés être honnêtes;
4. C'est un cours pour débutant. Débutant. Débutant. Je peux pas être siiii mauvaise que ça, quand même.

En fouillant pour obtenir les infos, tout à l'heure, par contre, j'ai lu que, comme je le craignais, il y a un spectacle prévu à la fin du cours.
J'ai éclaté de rire.

Fallait bien, j'étais quand même pas pour pleurer....
Funny.

Apparently somebody tried to access my Blogger account this morning as I received an e-mail inviting me to click a link so as to choose a new password...

Sunday, December 17, 2006

Ok, so this is the new template. I will be tweaking little minor details you guys will barely notice in a few days.

Welcome to Quartz's Song v2.0 - Exile, people.
I am being interrupted, but the most part of the new template is online. I still have to modify some things, but this is the general feel of it.

Don't mind the colors of the guestbook, Signmyguestbook is currently refusing to let me change anything.
Warning: within the next few minutes I will be tentatively implementing my new template, which will undoubtedly look screwed up for a little while as I try to fix it.

If all goes well, it will be its official introduction.

Now bow your heads and pray with me...

Because I keep my promises - this is my graduation picture. This is certainly not my best smile, but I was trying to hide the fact that I felt thoroughly weird about the photographer congratulating me. So there you have it.
[1.] What did you do in 2006 that you have never done before?
The thing that jumps to my mind I can't mention, so I'll go with: I flew.

[2.] Did you keep all of last years resolutions?
I don't make New Year's resolutions.

[3.] Have you any resolutions for next year?
No. See above.

[4.] What countries did you visit?
Spain.

[5.] What would you like to have in 2007 that you didn't have in 2006?
Actual friends.

[6.] What date in 2006 will remain etched in your memory?
GOD, I said I wasn't going to mention it...

[7.] What was your biggest achievement of the year?
Graduating with distinction and having a dream job crashland on my head.

[8.] What was your biggest failure?
I failed nothing this year.

[9.] Did you suffer any illness or injury?
No!

[10.] What was the best thing you bought?
A trip to Madrid.

[11.] Who's behaviour made you appalled and depressed?
Pretty much everyone's, but mostly that of a person whose name won't ever be mentioned on this blog again.

[12.] Where did most of your money go?
Moving, traveling and furniture.

[13.] What did you get really really really excited about?
Trip to Madrid.

[14.] What songs will always remind you of 2006?
Hmmm, good question. Not sure.

[15.] Compared to this time last year are you :
[A] Fatter or thinner? The same! Yes! My weight was stable this year! Let's celebrate with champagne!
[B] Happier or sadder? Happier.
[C] Richer or poorer? Richer.

[16.] What do you wish you'd done more of?
Money?

[17.] What do you wish you'd done less of?
Crying.

[18.] How will you be spending Christmas?
With family.

[19.] Which LJ users did you meet for the first time?
N/A.

[20.] Did you fall in love in 2006?
Nope.

[21.] How many one night stands?
None.

[22] What was your favourite TV show?
Hmmm.... Les hauts et les bas de Sophie Paquin.

[23.] Do you hate anyone now that you didn't hate this time last year?
Yes.

[24.] What was/were the best books you read?
The Da Vinci Code.

[25.] What was your greatest musical discovery?
Tori's b-sides.

[26.] What did you want and get?
A trip.
And the censored episode, I guess....??

[27.] What did you want and not get?
Actual friends.

[28.] What was your favourite film this year?
Ice Age 2.

[29.] What did you do on your birthday and how old were you?
Went out to a restaurant. I turned 23.

[30.] What one thing would have made your year more satisfying?
The death of several persons.

[31.] How would you describe your personal fashion concept in 2005?
I never analyzed my fashion concept. Do I even have one?

[32.] What kept you sane?
I certainly didn't remain sane this year.

[33.] Which celebrity did you fancy the most?
None.

[34.] Which political issue stirred you the most?
No idea.

[35.] Who did you miss?
Those I missed know who they are.

[36.] Tell us a valuable life lesson you learned this year?
Moral principles are of no use. Just do what you want and stop taking other people into account because when their turn comes, they won't stop to think of you.
Assoyez-vous. Sérieusement. Assoyez-vous. Vous allez avoir un choc.

C'est fait ?

D'accord. Prenez une grande respiration, bloquez.

J'y vais.

Savez-vous ce que j'ai fait hier ?

Je suis allée danser.

Ok, contrôlez votre respiration, gardez un rythme constant, pas trop rapide.
Voilà, comme ça. Je veux quand même pas que vous tombiez dans les pommes.

Sinon, j'ai découvert deux restos (dont une pâtisserie où le comptoir de présentation des desserts est à faire damner), identifié un pattern à potentiel déprimant et établi que ma présence dans une auto, à caller les stops, est très importante.

Maintenant, je vous laisse tranquillement vous remettre du choc initial.

Saturday, December 16, 2006

J'ai parlé récemment qu'on me faisait paranoïer, ce qui fausse complètement mon interprétation de certains événements depuis environ une semaine.

J'ai appelé Peanut pour en parler tout à l'heure et j'ai entrepris de lui expliquer pourquoi cette interprétation était fausse... pour me rendre compte que j'utilisais les mêmes arguments que j'utilisais encore très récemment à propos d'un truc au sujet duquel j'ai fini par apprendre que j'avais été complètement dans le champ.

Ya encore plus de quoi paranoïer.

Mais ça a entraîné la jolie quote du jour de la part de Peanut qui se bidonnait bien, que voici :

Quartz ? J'adore ton innocence.
Quartz : Alors, finalement, est-ce que tu accompagnais I ?
Peanut : Ouin, elle a pas arrêté de m'écoeurer avec ça... Alors je lui ai dit que si je l'accompagnais, ça impliquait qu'on parte de A et qu'on se rende à Z, si tu vois ce que je veux dire.
Quartz : Haha !
Peanut : Elle a dit que je me rendrais pas à Z.
Quartz : Et tu t'es rendu où ?
Peanut : Ouf, genre à C.
Quartz : Et c'est quoi, C ?
Peanut : C ? Euh... c'est s'asseoir à côté d'elle à la table !

Au cours de la même conversation, on a établi que D était un contact physique et E, le regard prolongé les yeux dans les yeux et F, le french kiss.
Ça commence à ressembler à l'équivalent de la célèbre métaphore du baseball anglophone, mais bon ! C'est peut-être plus simple avec les lettres parce que la dernière fois que j'ai discuté de la métaphore du baseball avec quelqu'un, on a établi que j'avais déjà skippé une base sans m'en rendre compte...
La vie de Quartz en tant que professionnelle - THE party de Noël


Hier après-midi avait lieu le party de Noël de notre section. J'avais bien besoin d'une récompense après m'être cassé la tête pour remplir trois bas de Noël de façon subtile dans l'avant-midi.

D'ailleurs, à ce propos, les filles du comité social ont fini par voir que leurs bas étaient remplis de bonbons... elles en ont probablement discuté avec Nerd parce que c'est moi qu'elles sont venu remercier de l'attention. J'ai quand même souligné qu'il s'agissait de l'idée de Lift à l'origine - moi, c'est connu, je suis un monstre, je suis méprisante, égoïste, jeune, plate et, surtout, manipulatrice. Mes pseudos-amis se feront un plaisir de vous l'expliquer dans le détail, d'ailleurs.

Mais je digresse.

Un peu avant une heure, nous nous sommes rendus à la salle de conférence où nous avons eu droit à du vin et un buffet froid gigantesque. Après avoir mangé, nous avons formé quatre équipes pour jouer à un quizz musical, où mon équipe s'est classé deuxième. J'ai été plutôt fière de ma culture générale qui englobait Bing Crosby, Beethoven, Francis Cabrel et Phil Collins, ainsi que la chanson "Rack à bécyk" dont je me rappelle même plus des interprètes. J'ai également trouvé "Marie-Louise" purement parce que Galia me l'avait fait écouter en quelque part cet été.

Après le jeu musical, on s'est attaqués aux desserts plus éoeurants les uns que les autres, avant de procéder à l'échange de cadeau - vous vous rappelez, le fameux cadeau qui devait commencer par L ? J'avais fini par mettre la main sur une lava-lampe et quelqu'un d'autre avait acheté une lampe du même genre mais avec des brillants à l'intérieur. On a vu trois ou quatre lampes de lecture, un tas de lampions, deux lapins, deux lavettes et deux paquets de linges à vaisselle (je vous épargne mes commentaires et je vous laisse deviner qui avait acheter ce dernier item de façon sérieuse). De mon côté, j'ai eu du mélange à limonade, qui m'a fait très plaisir. J'ai aussi gagné 10$ en coupons-rabais chez Tim Horton's dans les prix de présence alors je risque de manger pas mal de Tim Bits dans les prochains mois !

Le reste de la soirée s'est passé à discuter avec les gens, même si une des organisatrices nous a demandé deux fois si on voulait faire autre chose... J'aurais bien voulu, moi, mais quoi ? Ya A qui s'est exclamée qu'avoir su, elle aurait apporté son jeu de loup-garou... ce qui m'a rendu hyperactive d'un coup.

Et je pense maintenant que si j'arrive à avoir assez d'invités chez moi au Jour de l'an, je vais aller m'acheter le jeu pour les faire jouer.

Vers 7h, les gens qui restaient avons fait le ménage de la salle de conférence et puis nous sommes partis. J'ai eu un lift jusqu'à chez moi, que j'ai bien failli passer dans un siège pour bébé (qui accueille les bébés jusqu'à 110 lbs, ce qui m'inclut). Je suis arrivée chez moi vers 7h30.

En gros, le party était bien, j'aurais juste préféré qu'il se passe un peu plus tard dans l'après-midi parce que bon, 7h30, c'est un peu tôt pour finir un party.
Depuis que j'ai parlé, hier, de Nerd, je me questionne et je pense à la célèbre Heather, qui s'est fait foutre à la porte de son bureau à cause de son blog. La majorité d'entre vous connaissez sans doute l'histoire - les autres, vous n'aurez qu'à lire ses posts de la catégorie "dooced".

De mon côté, je mentionne ma job le moins possible, mais comme Heather parlait d'un Asian Database Administrator, moi, j'ai parmi mes personnages Nerd et CPPS. Est-ce que c'est mal ? Est-ce que je devrais laisser tomber et me contenter de parler uniquement des gens sympathiques ?

Ce n'est pas que j'ai peur, mais en ajoutant le surnom de Nerd à la liste, hier, je me suis brièvement demandé ce qui arriverait s'il lisait ce post-là. Et ensuite s'est enchaîné toute la ligne de pensée ci-dessus.

Mais bon.

Friday, December 15, 2006

It's no surprise that you were so quick to let me go because you had already done so long before.

You always wanted to be the main element of my life and you'd try your best not to allow me to keep anything to myself. You always wanted everything that was mine. But you also refused to share with me anything at all that you had.

I tried to speak with you, but you went out the room.
I said I wanted to sort this out, and I waited for you.
But you chose to stay away and to pretend you had nothing to add.

I never wanted to walk away from you. But you were the one who left me hanging there, having to run after you; and when I said goodbye, all I heard from you was - oh, sorry, what did you say? Oh, right, see you... eventually.

You made your choice long ago, when you decided not to be straight with me, not suspecting that I knew all along and not realizing that this was going to cause us to drift apart.

And I gave up on you.
Not understanding then that you had already given up on me.

But if you only knew what she said about you.
Bon, je me suis donné la peine de descendre au Drugmart à côté du bureau pour acheter du cutex transparent juste pour que mes bas de nylon toffent la journée.

Et si vous vous posez la question, oui, ce cutex-là fera désormais partie de mes accessoires de bureau et il demeurera sur ma tablette, à côté de ma crème à main, mon gloss, mon Purel et mon Polysporin...
Ah, AH, merde !

Ça fait moins de 3h que je suis debout et j'ai déjà fait une maille dans DEUX BAS DE NYLON DIFFÉRENTS !!!
Parce que les trois filles du comité social du bureau ont accroché trois bas de Noël à la réception et ont chialé que personne ne les avaient rempli, Lift et moi sommes allés au Dollarama hier soir pour acheter des gustrucs à mettre dedans.

Comme de nous deux, c'est moi qui arrive le plus tôt à la job, j'ai offert de me charger de la mission secrète de remplir lesdits bas. À l'heure où j'arrive, en général, personne n'est en train de faire de sô-cial et je croyais que ce serait très simple à accomplir.

Mais non, ce matin, tout le monde était en train de parler avec tout le monde ! Faut dire que c'est le party de Noël aujourd'hui et que toutes les filles voulaient voir comment les autres étaient habillées (moi, je me suis mise en jupe ce matin totalement par hasard, j'avais pas compris qu'il fallait s'habiller chic.... mais bon !). Alors j'ai dû embarquer le conseiller (que je surnommerai ici affectueusement Nerd) dans le secret et j'ai caché mon sac près de lui pendant quelques minutes, le temps que tout le monde retourne à son bureau.... Ensuite, j'ai dû subtilement vider les bas du papier journal qui avait été mis à l'intérieur, puis les remplir avec nos gustrucs.

Honnêtement, c'est pathétique, mais c'était salement stressant.

Thursday, December 14, 2006

An interesting website, although you won't find any official interpretation there.
J'ai oublié de vous mentionner, hier, qu'enfin, après trois coups de fil et un e-mail, la Rémunération a réussi, cette semaine, à m'envoyer mon talon de paie au bureau. J'ai été époustouflée.

Par conséquent, cette fois-ci, c'est David, et non Goliath, qui a été le plus de service...
Ce matin, pour la première fois au bout de deux mois d'autobus, j'ai demandé mon arrêt.

C'est pas intéressant ni extraordinaire, mais j'avais déjà accepté comme fait que j'aurais jamais à demander un arrêt en Outaouais...

Wednesday, December 13, 2006

It's funny because just as I really wished I could be broken down into smithereens instead of so damn okay a few weeks back, now that I'm part of the human race again, I find that I really hate you for having proven unable to kill me. I didn't suspect I was going to make it and you should have killed me, you really should have.
Vultures in my garden
Figures that I know them
And it is what it is
You were good once
Now you’re filled with bitterness
And it is what it is
I cannot forget that he can't forget her
Or that some friends just change like the seasons
Take me back to the fact that you still blame me
But I am not the reason you are not David Bowie
Not David Bowie
Now you want to steal
The thoughts that I haven't even thought
And it is what it is
How 'bout your soul
Made a pact with the Devil
But needs a date with the surgeon
And it is what it is
I cannot forget that he can't forget her
Or that some friends just change like the seasons
Take me back to the fact that you still blame me
But I am not the reason you are not David Bowie
Not David Bowie
You forgot to value
All of us that bled for you
And it is what it is
You swore you were conscious
Not a champagne spiritualist
And it is what it is
I cannot forget that he can't forget her
Or that some friends just change like the seasons
Take me back to the fact that you still blame me
But I am not the reason you are not David Bowie
Not David Bowie
First - Tonight I received my graduation pictures. As soon as I get the motivation, I will scan one of them and share it with you loyal (or not so much) fans.

Ensuite - Mon épicerie pour les deux prochaines semaines vient de me coûter 46$. C'est pas beaucoup, mais c'est plus que ce que c'était être.... j'avais tellement rien dans mon panier quand j'ai eu tout pris ce qu'il y avait sur ma liste que j'ai été gênée et que j'ai acheté quelques petits trucs qui sont toujours bons à avoir mais dont je n'avais pas expressément besoin (mélasse, épices, vinaigrette...).
Vous vous souvenez (sans doute pas) de mon prof de théorie, qui ne m'appréciait pas parce que je passais des mots et que je frappais DraG pendant son cours. (Les profs avaient sans doute un penchant pour DraG puisqu'un d'entre eux a également tenté de me sortir de son cours pendant que je lui pitchais des glaçons...)

J'ai oublié d'en parler, mais pendant la formation, j'ai appris que son FILS travaille dans une autre section du bureau.

J'espère ne jamais tomber sur lui, car franchement : qui peut bien tourner quand ses deux parents sont profs à l'université ?
Je suis (yet again, je suis certaine que vous n'y portez même plus attention) déstabilisée.

Vous savez que je suis plutôt random en général, et j'ai des peaks. Jusqu'à aujourd'hui, je considérais comme peak un certain e-mail que j'avais envoyé à DraG au début de mon dernier stage, en janvier. Je me souviens plus exactement de quoi il en était, sinon que ça impliquait le Zimbabwe et ma clef USB, que le e-mail en question visait tellement de buts à la fois que c'était pas surprenant qu'il soit weird et, surtout, que même moi, en le relisant, j'avais jugé qu'il s'agissait du plus grand ramassis de niaiseries que j'avais jamais rédigé - et j'ai de l'expérience, vous le savez, puisque vous lisez mon blog.

Ce matin, j'ai reçu un e-mail qui m'accote drôlement, côté randomness.

C'est troublant.
Ok, this is over the top.

This morning, in the bus, a 40-year-old man got out of his seat when I got in, so as to leave it to me. I was shocked.

I mean, I can take it if you hold the door for me, if you'll insist I get in the bus/elevator/subway before you do, if you leave the last available seat to me in the bus/subway and remain standing and the like - although I never will completely get used to it - BUT please, if you're seated when I get in the bus, if you're almost twice my age and if I'm used to remain standing every morning in the bus, don't move.

Tuesday, December 12, 2006

Quote du jour :

Peanut : Utopie.

D'accord, le mot en lui-même n'est pas comique, mais le fait que ça soit Peanut qui ait utilisé ce mot-là l'est vraiment beaucoup. C'est le même gars qui disait se "morfondre" dans le mur...
I have officially bought and wrapped all my Christmas presents for this year.

I shall celebrate with a glass of Bailey's.
J'ai déjà parlé de H-P, mon si sympathique courtier d'assurance.

Juste pour vous montrer à quel point j'y suis attachée, il y a quelques minutes, mon regard a effleuré la liste téléphonique qui est affichée sur mon petit mur coussiné (hmmm, et c'est juste en tapant ce bout de phrase-là que je repense à l'expression padded cell et que je réalise que c'est vraiment à ça que ressemble mon cubicule) et j'ai lu "Technicienne avec HP".

Et je vous mens pas, ça m'a certainement pris une minute complète pour comprendre que HP est une entreprise qui fabrique un tas de gustruc électroniques qu'on utilise sans doute au bureau.
Un truc qui a été troublant, quand j'ai emménagé ici, ça a été de m'adapter aux autobus.

D'abord, et ça a absolument aucun lien avec ce que je veux raconter, les arrêts d'autobus ne sont pas situés sur les coins de rue, ici, mais bien deux longueurs d'autobus plus loin. Je vois vraiment pas où est le concept là-dedans, mais bon. Sinon, pour faire le tour du sujet, les passes d'autobus sont électroniques et vous devez les passer devant un détecteur au devant de l'autobus (ce qui a détruit à jamais les interactions passagers-chauffeur, personne ne lui dit bonjour et personne ne le remercie en sortant, qui aurait cru que ce serait plus civilisé à Montréal ?), et puis les chauffeurs ne récupèrent pas les transferts.

Mais ce qui m'a causé le plus de problèmes, c'est la question toute simple de repérer mon arrêt, le soir. Le matin, c'est pas trop compliqué, au centre-ville d'Ottawa, des points de repère, il y en a partout. Or, le soir, mon autobus longe une petite rue résidentielle qui croise la mienne. Il n'y a pas de feu de circulation, il n'y a pas de commerces, rien. Pendant au moins deux semaines après que j'aie commencé à travailler, j'ai continuellement manqué mon arrêt de bus.

Heureusement, c'est pas trop problématique, parce que mon autobus fait un U autour de ma rue, donc j'ai le choix entre deux arrêts pour débarquer - et le deuxième est situé tout près d'un dépanneur, donc je peux pas le manquer. Mais quand même.

Maintenant, ça fait deux mois que je travaille, et je réussis à voir mon arrêt à temps, parce que j'ai spotté une sorte de minuscule wanna-be enseigne lumineuse que je dois me tordre le cou pour apercevoir, et que je sais que mon arrêt est le deuxième après ça.

Mais bon. C'est humiliant, de mettre autant de temps à identifier son arrêt...
Update on previous update: Co-Worker's sofa isn't exactly like mine.

Monday, December 11, 2006

Bon, ceci est une note à moi-même pour me motiver à aller magasiner pour mes derniers cadeaux de Noël demain soir ! Ça presserait pas tant que ça normalement et j'arriverais à procrastiner jusqu'à la fin de semaine prochaine, sauf que le cadeau que mon père a identifier dans la circulaire de Canadian Tire est en spécial jusqu'à vendredi seulement...
Come and kiss me by the riverside
Sarah says it's fine, she don't consider it cheating
Don't go telling no more, don't go telling no more
Don't go telling no more lies on Sarah
Update: yes, Co-worker and I have the same sofa.

Deeply disturbing.
At first, I thought I could never hold it all in.

But you have turned me into you - sort of.

I just have to be very careful and continously be aware of where I stand, because now I can measure the level of confusion you have experienced and I can't have it take me over.

If I had time to waste, I'd spend it wondering which one of you started it.

Sunday, December 10, 2006

In my head, I found you there and
Running around and following me
But you don't, oh, dare, now
But I find that I have, now
More than I ever wanted to
So maybe Thomas Jefferson
Wasn't born in your backyard
Like you have said and
Maybe I'm just the horizon you run to
When she has left you there
You are here in my head
And running around and calling me
"Come back I'll show you the roses
That brush off the snow
And open their petals again and again"
And you know that
Apple green ice cream
Can melt in your hands
I can't, so...
I held your hand at the fair
And even forgot what time it was
And even Thomas Jefferson
Wasn't born in your backyard
Like you have said and
Maybe I'm just the horizon you run to
When she has left
You and me here
Alone on the floor
You're counting my feathers
As the bells toll
You see the bow and the belt
And the girl from the south
All favorites of mine
You know them all well
And spring brings fresh little puddles
That makes it all clear
Makes it all...
Hey, do you know
Hey, do you know
What this is doing to me
Oh, here, here, here
In my head
Vous vous ennuyez de mes théories sur le mâle moderne, n'est-ce pas ? C'est vrai que je les ai négligées dernièrement, mais bon, j'ai été occupée à me reconstruire un moral et puis un appartement et un réseau social. Et puis le nombre de mâles modernes dans mon entourage immédiat a drastiquement diminué et je n'en ai plus un à portée de la main (lire : dans mon appartement) à utiliser comme cobaye.

Mais bon, voici tout de même, à défaut de théories, deux petites pensées:
1. La subtilité et le mâle moderne, c'est vraiment deux. Juste aujourd'hui, DraG a négligé de faire quelques détours pour me dire que mes cheveux et mon manteau puaient la cigarette. Quelques dizaines de minutes avant de qualifier mon pouce de "dégueulasse". Disons que la prochaine fois que j'aurai besoin qu'on me rappelle à quel point je suis extraordinaire, j'irai demander à quelqu'un d'autre !
2. Peu importe la région du globe, le mâle moderne ne s'identifie pas quand il appelle quelque part. J'en ai encore eu la preuve dernièrement et je vous rappelle que le seul mâle moderne de ma connaissance qui se nommait systématiquement quand il appelait chez moi, c'était Jo.
La loi de Murphy, c'est aussi partir pour Montréal un vendredi soir parce que vos fins de semaine sont généralement trop calmes et revenir le dimanche après-midi pour trouver des invitations à des petites soirées en date du vendredi et du samedi.

Non, mais ya de quoi déprimer.

Sinon, ce matin, j'étais sensée aller déjeuner avec DraG. Comme il était à pied, je suis passée chez lui le chercher et pour une raison très obscure, il a jamais réussi à mettre la main sur ses clefs. Je dois avouer que j'ai trouvé ça vraiment très drôle. Il a donc dû fouiller dans ses fonds d'armoires pour nous concocter quelque chose de décent à manger pour déjeuner. Après le coup de la carte de crédit à l'épicerie, je commençais à me dire que peut-être le principe selon lequel les choses qui n'ont aucune probabilités d'arriver m'arrivaient toujours à moi se transposait tranquillement sur lui.

Les deux messages que j'ai trouvé sur mon répondeur à mon retour m'ont rapidement fait changer d'idée, par contre...

Saturday, December 09, 2006

Funny how the votes are adding up slowly on that consequence-free day poll.

Reassuring to know I'm not the only one to consider this one a thinker.
Fiou, quel party de famille...! En résumé :

1. J'ai des oncles vraiment très, très fiers de moi, alcool et émotivité aidant - disons que je savais foutument plus où me mettre;
2. J'avais jamais vraiment fait de psychologie en famille, eh bien, disons que je me suis rattrappée pour les vingt-trois dernières années;
3. Un de mes deux cousins a trop l'air d'un poteux;
4. Mon autre cousin, à l'âge de 14 ans, m'a abordée : «Faque tu habites à Ottawa, toi, maintenant?» C'était un peu weird;
5. Un truc qui me saisit à chaque fois, c'est à quel point les gens embarquent dans mes running gags. C'est ainsi que je me suis mise à chanter «Il était un petit homme, pirouette, cacahouète» en brassant la sauce, dans la cuisine. Ma marraine, qui s'occupait d'une autre sauce à mes côtés, s'est jointe à moi, et next thing I know, les cinq ou six personnes qui se trouvaient dans la salle à manger à côté nous accompagnaient;
6. C'est ainsi que quand mon oncle qui avait bu beaucoup trop de cognac s'est mis à radoter et à s'apitoyer sur son sort, je l'ai incité à réentonné cette chanson-là. Oh, il a embarqué, on s'est rendus au troisième couplet. Malheureusement, il est tout de suite retombé dans le même sujet ensuite. Ma marraine a quand même levé son verre à mon bel effort!
I've been knocked off my feet.
Hier soir, je suis allée prendre un café avec Peanut.

On a discuté de notre boulot respectif et je lui ai parlé d'une question sur laquelle je me suis cassée la tête pendant les deux derniers jours. Évidemment, je travaille en juridique alors mon discours était parsemé de mots style : jurisprudence, arrêt, cour fédérale, tribunaux provinciaux, etc.

Je me suis arrêtée en commentant que mon dieu, je sonnais vraiment fancy.

Heureusement, m'a répondu Peanut, mon accent est revenu plutôt à la normale.

Car oui, de façon absolument inexplicable, en quelque part au cégep est apparu chez moi un genre de petit accent qui modifie la façon dont je prononce les sons "an" et "a". Il est reparti de lui-même, mais il est revenu pendant ma première semaine de formation, assez pour que Peanut se bidonne en m'écoutant parler. Maintenant, les choses se sont un peu replacées, mon petit accent est intermittent. Personne au travail ne m'en a encore parlé alors je présume qu'il passe inaperçu. Fiou.
Hey! Just last night and this morning, Blogger offered me to Switch to Beta - and that message has suddenly disappeared!

Hey!
1. I am horribly tired although I had like two cups of coffee two hours ago. That oughta tell you how much and well I've been sleeping this week.
2. At long last, my Blogger account allows me to switch to the new Google beta version. I've been waiting for this but now I'm hesitating to do it and I'm feeling pretty anxious about it. Anyone has switched yet? I really want to categorize my posts but after 5 years of blogging, I'm thinking this process will be long and painful.
3. Some people are beginning to make me paranoid. It's something I myself did a few months back and didn't understand it when I was told, but now I sure do. Oh well.
4. As I have mentioned the other day, I have several songs constantly stuck in my head these days because they're new to my personal inventory and they unexpectedly hit home, BUT things that happen to me lately trigger two distinct lines of songs I already knew, and I thought I'd share - King Solomon's Mine, exit 75 - I'm still alive; this one I feel has already started to trigger a piece of writing. But really, I'm here, I'm whole and I'm awesome - I'm the most extraordinary human being you'll find within miles, baby.
It's funny - the things that you find in the rain
Weirdly enough, I found many unexpected things in the rain lately... and I really need to stop using the word "lately" right about now.
5. I'm way too tired to be attempting to write right now.
6. Suis allée chez la coiffeuse ce soir, pour la deuxième fois cette année, ce qui a d'abord et surtout fait en sorte que j'ai fait refaire un peu mon dégradé de façon à ce que mes nouveaux cheveux longs me tombent moins sur les nerfs en étant constamment PARTOUT, et, aussi, m'a permis, pour la toute première fois, de dire à quelqu'un que j'étais traductrice. J'y avais pas pensé, mais ça se plogue pas mal bien dans une conversation...!
7. All right, good night and sweet dreams now, people.

Friday, December 08, 2006

Weird Moment of the Day (Rob! I need help with that capitalization thing! ;)): chatting with a coworker who starts to describe her old, ugly-ish sofa, only to find it sounds likes it looks an awful lot like your own.

We have agreed to take pictures of our respective sofa in order to compare...

Thursday, December 07, 2006

Le moment c'est-le-monde-à-l'envers de la semaine -

Voisin a sonné à ma porte comme je m'attaquais à mon souper, tout à l'heure. J'ouvre la porte et il me tends une canne et un can opener en me mettant au défi de trouver comment ça fonctionne. Sa fille a acheté un nouveau can opener au IKÉA et Voisin est incapable de trouver comment s'en servir.

Oh oui, ça a l'air ridicule comme ça, mais un can opener du IKÉA, apparemment, c'est avant tout fait pour être design et non fonctionnel.

J'ai pas trouvé comment il fonctionnait non plus.

Nous avons discouru sur nos sentiments d'humiliation pendant que je lui ouvrais sa canne avec mon propre can opener...
Mon petit bonheur d'aujourd'hui (à part le personnage de bande dessinée que je suis en train d'élaborer en collaboration avec Peanut et qui m'a fait littéralement me tordre de rire dans mon cubicule), c'est le fait que la guignolée des médias n'a lieu qu'au Québec.

Ce qui fait que pour la première fois depuis un bon bout, je suis sortie de chez moi, j'ai pris l'autobus et je suis allée travaillée, et puis je suis revenue du travail jusqu'à chez moi et ya personne qui m'a sollicitée.

Je sais que c'est tout pour une bonne cause, je les blâme pas, mais c'est toujours gossant de se faire achaler pour l'argent gagné à la sueur de notre front, surtout quand ça dure toute la journée, peu importe où vous allez, et même quand vous avez donné le matin même ! (Moi, je donnais le soir, histoire d'au moins me faire achaler pour une raison.)

Wednesday, December 06, 2006

"And that's why it's a 'sort of' fairy tale, because she wasn't a princess."
(Tori Amos)
Lately three songs have been constantly playing in my head and they all nail it on different levels and I've been having a hard time picking which one I should post... but oh well.

A little dust never stopped me none
He liked my shoes, I kept them on
Sometimes I can hold my tongue, sometimes not
When you just skip-to-loo, my darling
And you know what you're doing so don't even
You're just too used to my honey, now
You're just too used to my honey
And I think I could leave your world
If she was the better girl
So when we died, I tried to bribe the undertaker
'Cuz I'm not sure what you're doing or the reasons
You're just too used to my honey, now
You're just too used to my honey
You're just too used to my honey, now
Don't bother coming down
I made a friend of the Western sky
Don't bother coming down
You always liked your babies tight
Turn back one last time, love to watch those cowboys ride
But cowboys know cowgirls ride on the Indian side
And you know what you're doing so don't even
You're just too used to my honey, now
You're just too used to my honey
You're just too used to my honey
You're just too used to my honey, now
This is absolutely irrelevant (as if that stood any chance of stopping me) but, although I am not one to look at people's hands, I am very jealous of my coach's hands.

Tuesday, December 05, 2006

Re-reading the post below, I thought I should mention that Quartz and Said Lady are two separate beings...
Fun times in the bus, episode #2:

A lady is standing, facing the back of the bus. The bus is stopped at a red light. She's not holding on to the pole.

The light turns green and the bus starts going forward.

Said lady loses her balance and falls back. She extends her hand to her side, hoping to grab anything to help steady herself again.

The "anything" her hand encounters would be the butt of the man standing behind her, facing the front of the bus.

Monday, December 04, 2006

Quote du jour qui illustre bien l'image qu'on m'attribue désormais au bureau :

C : Tu sais, les petits maudits sièges d'avion que ya personne qui rentre bien là-dedans à part Quartz?
How to Make Quartz Happy in Less Than Thirty Seconds


I am sure Rob will be happy to remind me what damn words it is that you're not supposed to capitalize in English titles? Articles? Prepositions?

I am currently translating a document which poses no particular problem other than the fact that it is written in a personal form (I did this and I did that) and I have no idea who the author is. This doesn't matter in English but it is very important in French as it is necessary in order to make verbs agree accordingly.

So I e-mailed the person I had listed as a contact - he replied, saying the author was male, and going on to thank me for checking this small, but very important detail, with him.

This is probably just a closing line, but yes, it made my day, thank you very much.
D'abord, un autre rêve bizarre cette nuit - non mais, ça finit plus.

Ensuite, et surtout, il doit pas y avoir plus d'un matin par semaine que Radio-Énergie ne joue pas Dégénération, des Mes Aïeux, entre 6h25 et 6h50.

Sunday, December 03, 2006

Parce que si oui, ma semaine bizarre est bel et bien derrière moi, ça ne signifie pas que je n'ai pas quelques petits flash-back une fois de temps en temps.

Le problème, là-dedans, c'est que j'ai cru les gens. Ceux qui étaient à l'extérieur et qui ont toujours adoré faire du drame et de la psychologie avec de l'air. Sans se rendre compte à quel point ils sont dans le champ. Et qui, forts et convaincus de leurs grands mots, ont élevé un miroir déformant devant moi pour me faire peur.

J'ai su où j'en étais tant et aussi longtemps que j'ai gardé ça pour moi, et même pendant un temps ensuite.

Mais quand tout le monde s'y est mis - malgré moi, j'ai suivi. Je les ai écoutés, je n'ai pas défendu personne et l'image qu'on me faisait était si laide que j'ai eu peur de ce dont elle aurait l'air si j'y ajoutais tout ce que moi, je savais. J'ai compris que je n'avais pas le droit de ne pas être d'accord.

Et j'ai oublié ce que je savais.
J'ai cru les brasseurs de vent.

Alors maintenant, j'en suis encore à démêler tranquillement ce qu'on m'a rentré dans la tête et ce que je pensais vraiment.
C'est bizarre parce que c'est pas du tout mon genre de ne pas savoir où j'en suis.

Et je réalise que les gens qui sont capables de jouer uniquement la caisse de résonnance plutôt que de simplement vous forger une opinion, ils sont rares.
Ah ! J'ai failli oublier de mentionner que Stéphane Dion est, malheureusement pour tous, le nouveau chef du Parti libéral fédéral.

Tous aux abris !
Just stumbled upon an episode of Scrubs. I had no idea that show was still on air. You guys should have told me. Scrubs rocks.
More disturbing facts:
1. Getting a direct hit from someone at the Globe & Mail - and I'm pretty sure this is a recurring fact;
2. Finding a cover of This Old Man on Tori's Disc E;
3. The weird dream I had last night (and the one I had two nights ago as well, for that matter).

Saturday, December 02, 2006

Un autre truc débuté le 2 avril 2003 à 1h16 du matin et retravaillé rapidement pour lui donner forme ce soir.

You've gone to school for years and if there's one thing you learned, it's that there's a reason for everything.

There's a reason why your hair curls, why the sky is blue, why Alice in Wonderland will never turn 21.

However, when it comes down to you, they say there's no explanation. It just is.

But you know they're wrong. There's got to be a reason; you just have to figure out what it is.

'Cuz it's not like you asked for it. Or maybe you did. This is not exactly what you had in mind when you wished to be different, though.

And it's not like you deserved it either. I mean sure, you've been a very bad girl many times, but there's a ton of people you know who are way meaner than you are. You never stole anything, or hit anybody, and you never even laughed at the girl who cried all the time in nursery school.

There's got to be a reason, else where would Logic be? There's got to be a reason and you're gonna torture yourself figuring it out if need be.
Toujours dans la saga sortons-des-trucs-écrits-dans-une-autre-vie, une exclusivité : un texte en français. (Faudra un jour que je me remettre à écrire en français, mais la stylistique du français est tellement plus ardue....)

Il est pas génial et j'en suis pas surprise à regarder l'heure à laquelle je l'ai écrit, et je me souviens plus du tout d'où il est sorti, mais bon, tant pis, je le publie parce que je crois qu'avec un peu de travail, il pourrait être potable.

19 décembre 2004
1h30 am

Si j'avais pu mourir, je serais morte, je serais morte 100 fois, je serais morte 1000 fois, si j'avais pu mourir.

Si je pouvais mourir, je serais morte hier, je mourrais aujourd'hui - ou je serais morte la semaine dernière.

Mais c'est difficile, de mourir. Un coeur, c'est fait pour battre, des poumons, pour respirer; après tout, une vie, c'est fait pour être vécue.

Mais alors, mais alors : qui a le droit de la gâcher ?

Si j'avais su mourir, je serais morte 2 ou 3 fois en même temps, une toute petite fille [...] qui tombe en poussière, qui se soigne peut-être un peu trop ou qui se fait trop de mal, si j'avais su mourir.

Mais c'est pas si facile, de mourir. Que l'on puisse, que l'on sache - et si, en mourant, on ne faisait que rester vivant ?
Je suis présentement en train d'examiner les options pour mon passage très attendu à l'internet haute-vitesse, en janvier.

Avez-vous des opinions ?

J'aime pas Vidéotron et j'aime pas Bell - de toute manière, ce sont certainement pas eux les moins chers.

Jusqu'à maintenant, ya Vif qui est le moins cher - évidemment - mais j'hésite puisqu'ils sont situés à Montréal. Ya mon fournisseur d'interurbains qui offre le service également, pour 5$ de plus - mais en m'abonnant, je sauverais ce 5$ sur mes interurbains, justement. Le même problème se présente : eux, ils sont à Drummondville.

J'ai regardé Distributel et j'ai regardé Primus.

Qu'est-ce qu'il existe d'autre ?
Peu après que j'aie publié le dernier post, mon proprio, que je n'avais pas vu depuis que j'ai emménagé (ça, c'est un bon proprio), est venu sonner chez moi. Il manquait une plaquette à switches de lumière dans mon bureau et il venait me porter ça. On a discuté un peu et je lui ai demandé si le logement du troisième était déjà loué.

Parce que mes deux parents, l'un après l'autre, quand je leur ai dit qu'il se libérait, m'ont suggéré que je pourrais peut-être le prendre et ainsi sauver un tas d'argent en électricité, possibilité qui, peut-être parce qu'il me manque encore certains meubles et que j'ai trois boîtes qui ne sont toujours pas dépaquetées, ne m'avait même pas effleuré l'esprit.

Ce à quoi mon proprio m'a répondu que oui, la fille emménage demain.

Tant pis pour mon futur mari en uniforme !
Hier soir, c'était l'arrivée de l'hiver. Avant-hier, il faisait 16, mais hier, c'était le premier décembre alors il fallait que ça soit une journée dégueulasse.

Quand je suis sortie du bureau, à 4h, je me suis dit que mon autobus habituel, qui me débarque au coin de la rue, serait sans doute en retard, mais que je pourrais simplement attrapper un des autobus qui me débarque au terminus, à 15 minutes de marche de chez moi. Après tout, il faisait pas si froid.

Mon bureau est à environ cinq coins de rue de mon arrêt d'autobus.
J'étais pas rendue au troisième que j'avais déjà compris que j'étais complètement folle d'envisager de marcher 15 minutes jusqu'à chez moi par ce temps de chien.

Il tombait de la pluie verglaçante, ce qui aurait pas été si tant pire s'il n'y avait pas eu le putain de vent.

Mon autobus n'a été qu'une dizaine de minutes en retard, finalement, ce qui veut dire que je l'ai attendu une quinzaine de minutes. C'est pas si long (bon, d'accord, moi, plus de dix minutes, je vire folle, mais je sais que dans l'absolu, c'est un délai raisonnable), mais pendant les deux-trois dernières minutes, mon moral était plutôt bas.

Il pleuvait tellement que mon manteau était saturé d'eau - quand votre manteau dégoûte sur vos pantalons, c'est très mauvais signe. Parlant de mes pantalons - je vous laisse imaginer dans quel était ils étaient, si même mon manteau doublé n'arrivait plus à en prendre. Non, mes pantalons ne sont pas doublés.

Je commençais tranquillement à ne plus sentir mes doigts et j'ai eu presque les larmes aux yeux en voyant arriver mon autobus.

Maintenant, posez-vous la question : qu'est-ce qu'on fait, dans un autobus?
On s'assoit.
Qu'est-ce que ça donne, quand on s'assoit sur un manteau gorgé d'eau?
Ça donne que la seule partie de votre corps qui n'était pas encore trempée, soit votre délicat postérieur, se joint au club.

Je devais avoir l'air aussi misérable que tous les gens qui embarquaient à chaque arrêt, ce qui ne m'a pas empêchée de pogner un fou rire extrêmement déplacé quand un homme s'est assis juste devant moi et a entrepris de tordre son chapeau. C'était juste hilarant : le pauvre gars mettait son chapeau sur la tête, se rendait compte que le chapeau lui dégoûtait sur la tête (et il avait pas long de cheveux sur la tête), alors il l'enlevait à nouveau, le tordait, lui redonnait doucement une forme correcte.... moi, j'ai jugé ça d'un comique achevé. Et j'ai eu beau essayer de le cacher, c'est pas facile d'être subtil, dans un autobus, quand vous êtes à trois pieds de l'objet de votre fou rire.

En plus, ce gars-là prend parfois l'autobus à mon arrêt, le matin. Bref.

Quand, au bout d'une demi-heure passée assise dans une flaque dos, j'ai dû me lever pour descendre de l'autobus et parcourir les 90 mètres qui me séparaient de mon cher appartement, chaud, sec et douillet, j'ai cru que je m'effondrerais dans une flaque de slush avant. Je me suis même ramassée avec de l'eau dans mes bottes - non mais ça fait 3 ans que j'ai ces bottes-là et c'est jamais arrivé !

Le dilemme a été intéressant quand je suis rentrée chez moi, par contre : qu'est-ce que j'enlève en premier : mes bottes, mon manteau ou mes pantalons? Le manteau dégoûte sur mes pantalons, qui dégoûtent sur mes bottes, mais si j'enlève pas mes bottes, je vais tout salir le plancher....

Je sais plus trop en faveur de quelle option j'ai fini par trancher, mais immédiatement après avoir enfilé un pyjama aussi chaud, sec et douillet que mon appartement, j'ai appelé mes parents pour faire pitié. Ça vous donne une idée du point où j'en étais : moi, contrairement à certaines personnes de ma connaissance, j'appelle jamais les gens pour faire pitié.

Heureusement, en arrivant, j'ai trouvé mon colis contenant mon coffret de Tori Amos entre ma porte et ma contre-porte. Je dis heureusement pour deux raisons : d'abord, ça m'a redonné un peu de joie et de bonheur, mais surtout, s'il avait pas été entre ma porte et ma contre-porte, il serait sûrement parti au vent ou avec la marée...

Pour continuer sur une tangente, ce matin, le jeune couple de Gauche qui habitait au troisième déménageait. Jeudi soir, la fille est venue me voir pour me demander d'enlever mon auto du parking ce matin pour qu'ils aient de la place pour leur camion de déménagement. J'ai donc mis mon cadran à 7h ce matin, j'ai attrappé mon manteau, mes bottes et me clefs et je suis sortie en pyjama pour aller mettre mon auto dans la rue avec comme but de retourner me coucher au plus vite.

Ha ! Mais il est tombé de la pluie verglaçante hier, si vous avez bien lu jusqu'ici ! J'ai donc déglacé mon auto à la butch vu que je la déplaçais sur quelques mètres uniquement, je me suis assise dedans pour me rendre compte que ma porte était gelée et refusait de se fermer, j'en ai conclu que j'allais devoir aller me promener un peu dans les environs (une voiture se réchauffe plus vite en roulant), je suis ressortie gratter mon auto de façon décente, mais finalement, ma porte a fini par clancher avant que cette dernière étape ne soit achevée.

Ça m'a encore permis de mesurer la chaleur, la sécheresse et le confort de mon appartement et, surtout, de mon lit, quand je suis revenue me coucher.

Donc, d'ici quelques mois, la Gauche de mon immeuble devrait recevoir un nouveau locataire. Si je suis chanceuse, ce sera le gars en uniforme que je suis sensée marier...!