Saturday, June 12, 2004

Had a northern lad, well not exactly had, but,
He moved like the sunset, God who painted that.
First he loved my accent. How his knees could bend.
I thought we'd be okay, me and my molasses.
But I feel something is wrong… But I feel this cake just isn't done.
And don't say that you don't.
And if you could see me now, said if you could see me now.
Girls you've got to know when it's time to turn the page.
Or when you're only wet because of all the rain.
Because of... because of... all the rain, because of...
He don't show much these days, it's gets so fucking cold.
I loved his secret places but I can't go anymore.
"You change like sugar cane," says my northern lad.
I guess you go too far when pianos try to be guitars.
I feel the West in you, but I, I feel it falling apart too.
And don't say that you don't.
And if you could see me now... Said if you could see me now.
Girls you've got to know when it's time to turn the page.
Or when you're only wet because of all the rain.
Or when you're only wet because of all the rain.
Because… of, because of... of the rain, because of...
Because of... of all the rain, because… of... the... rain...
Je suis allée me promener sur le site de l'asso à l'université tantôt et j'ai été sidérée de voir que mon nom et mon adresse e-mail y apparaissent très clairement (comme tous les autres étudiants de traduction) ! Non mais ! Je me tue à protéger mon adresse e-mail du spam tout en la gardant disponible sur mes deux sites, et puis je suis prête à gager que sur ce site-là, on n'a pas pris la peine de penser que ça risque de hausser le nombre de e-mails indésirables que chaque étudiant reçoit ! Et puis on n'a surtout pas pris la peine de demander si on voulait que notre adresse figure là ! Non mais ! Je reçois tout plein de trucs stupides dans mon courrier indésirable depuis quelques mois, je me demande plus pourquoi...

Friday, June 11, 2004

This is highly disturbing.

But kind've entertaining when everybody has high speed internet.
En l'honneur de la fille qui m'a dit deux fois hier soir "c'est la vie", ce qui a fait que j'ai passé la soirée à lui seriner cette chanson-ci, qu'elle connaissait pas en plus :

Hey boy, sitting in your tree
Mummy always wants you to come for tea
Don't be shy, straighten up your tie
Get down from your tree house, sitting in the sky
I wanna know just what to do
Is it very big, is there room for two
I got a house with windows and doors
I'll show you mine if you show me yours
Gotta let me in, hey hey hey
Let the fun begin, hey
I'm the wolf today, hey hey hey
I'll huff, I'll puff, I'll huff, I'll puff
I'll blow you away
Say you will, say you won't
Say you'll do what I don't
Say you're true
Say to me, c'est la vie
Do you play with the girls, play with the boys
Do you ever get lonely playing with your toys
We can talk, we can sing
I'll be the queen and you'll be the king
Hey boy, in your tree
Throw down a ladder make a room for me
I got a house with windows and doors
I'll show you mine if you show me yours
DONC travail de linguistique terminé et approuvé par ma coéquipière, projet final de litétéraire presque terminé (me reste plus que la table des matières, d'ici quelques dizaines de minutes, ce sera fait), et puis je m'attaque de ce pas à mes deux lignes manquantes dans ma chanson.

Me restera plus qu'à aller faire relier le tout - disons plutôt, à me trouver un endroit où aller faire relier le tout.

AAAAAAAAH !

Thursday, June 10, 2004

Ouf... ça fait presque deux jours complets que je n'ai pas de vie... Me suis levée aux aurores ce matin pour faire tous les trucs que je voulais faire avant l'arrivée d'Émilie... Quand elle est arrivée, on s'est attaquée à notre travail de linguistique - qui s'est finalement révélé beaucoup plus simple qu'on l'aurait imaginé... L'analyse s'est fait très rapidement (avec ma grande expérience des labos de physique, ya rien de plus simple) et puis maintenant me reste plus qu'à faire les tableaux... Je fais ça ce soir puisque je me retrouve encore une fois en célibataire (eh que je suis dont chialeuse). J'ai failli aller prendre une bière avec deux filles, mais F1 oblige, le projet a été annulé vu la foule sur Crescent. Et parlant de ça, je me suis faite filmer en traversant la rue tout à l'heure. J'étais pas contente. Je suis probablement passée à la télé. C'était mon heure de gloire.

DONC je finis le travail de linguistique d'ici quelques dizaines de minutes, et demain, c'est ma chanson et mon projet final de littéraire que je termine. Ensuite, tout sera terminé. Yay.

Aujourd'hui, en linguistique, j'ai appris à parler le grec, le néerlandais et quelques autres dialectes. Ya une fille qui s'est apparemment faite hacker sa boîte vocale de cell. On a eu un examen qui se faisait en dix minutes, ce qui faisait pas mal 2% à la minute. J'ai réussi à mettre la main sur un gros plan de Puss n boots (de Shrek 2) avec sa face adorable. J'ai fait le profil psychologique de quelqu'un pour découvrir en lui un manipulateur et/ou un batteur de femme refoulé.

Enfin, sur ce post plus ou moins utile, je m'en vais faire mes trucs de linguistique.
Quote du jour, gracieuseté de l'émission Charmed et légèrement modifiée par moi et Tweety en, um, secondaire IV, je crois :

I wish for the brain !

Et tant qu'à parler de Charmed, j'ai écouté le fait vécu qui jouait à la TV hier (dont j'ai jamais su le titre) et bon, c'était l'histoire d'un gars qui avait le cancer et qui finalement mourait - je m'attendais à ce qu'il meure, mais pas à ce qu'il meure au point où on en était rendu quand c'est arrivé, si bien que j'ai été toute troublée. Enfin. Tout ça pour dire que dans ce film-là jouait aussi l'acteur qui faisait Jack dans Charmed (et voilà mon lien) (est-ce que c'était vraiment Jack, son nom ? Enfin, le chum innocent de Prue). Et puis il habitait à Vancouver et à un moment donné, ya deux personnages qui allaient lui rendre visite, et tout d'un coup, il y a eu un plan d'eux juste à côté des totems du Stanley Park ! Je me suis tout énerguménée d'un coup, parce que j'ai une photo qui ressemblait beaucoup à ce plan-là, et même mon chum a reconnu l'endroit. Il y avait plein d'autres plans du Stanley Park, et puis ensuite ils ont montré le Capilano Suspension Bridge. C'était tout mélancolisant parce que je veux retourner à Vancouver !

Et pour finir mon histoire de film, l'autre soir, en revenant de mon cours, mon chum tournait les postes de la TV et j'ai vaguement entendu quelque chose comme "Mais vous n'avez pas changé le fermoir, Karen..." J'ai capoté instantanément :
Qui est-ce qui savait qu'ils avaient fait un film avec le livre de Mary Higgins Clark, Nous n'irons plus au bois ?
Pas moi. J'aurais bien aimé le voir - mais j'étais occupée à m'emmerder dans un cours de linguistique.

Donc je m'en vais maintenant, je dispose de l'avant-midi pour étudier pour mon examen, finir le ménage et peut-être avancer un peu mes autres travaux avant que ma compagne (ah ! voyez, ça, ça s'appelle une suppression suffixale !) arrive pour le travail de linguistique.

C'est presque fini.

Wednesday, June 09, 2004

BREAK SYNDICAL !!!

Enfin, c'est quand même plus simple que du Jack Kerouac, mais c'est quand même pas facile. En plus, je suis pas la meilleure pour composer des chansons en français, mais comme ce n'est pas du grand art en anglais, du moins pour celle-ci, j'ai cessé de m'en faire. Au bout d'un peu plus de deux heures, j'ai réussi à presque finir mon TP : il me manque seulement deux strophes, pour lesquelles je sèche lamentablement, point de vue rime, pied et contenu. Sur pas mal tous les points de vue, finalement. Je promets de mettre ma traduction en ligne une fois le travail remis.

Mais pour l'instant, je suis tannée, j'ai avancé beaucoup plus que je l'avais espéré aujourd'hui (j'ai même réussi à faire un peu de ménage, imaginez) et pis il est quatre heures alors fini les travaux. Hourrah.
Ouf ! Je me suis faite attaquer par le téléphone pendant toute une heure, mais j'ai quand même le bonheur d'annoncer que mon premier couplet est fait !

Évidemment, il m'en reste cinq autres.
Donc, ma version finale de ma traduction de Lamb to the Slaughter est terminée. J'y touche plus, suis tannée ! Me reste plus qu'à écrire des petits textes niaiseux (quelles étaient vos appréhensions et vos attentes envers le cours, qu'en avez-vous retiré, ça me rappelle encore une fois mes conclusions de rapports de chimie ou de physique - ou mieux, l'intro et la conclusion de notre budget d'économie en secondaire V) et ré-écrire quelques textes stupides de quelques lignes. Je ferai ça vendredi, ou demain.

Maintenant, je m'attaque à ma chanson.
Il me faut officiellement une nouvelle chaise de bureau. Je sais pas ce que les gars lui ont faite hier soir, mais maintenant, le devant du banc est légèrement surélevé par rapport à l'arrière. Ce qui n'est pas très ergonomique, ni très intéressant quant à sa solidité.

Ensuite de ça, aujourd'hui, il faut que je finisse (ou presque) mon projet personnel de litéraire, ensuite, il faudrait que je fasse mon TP presque au complet (une chanson à traduire ça risque d'être presque aussi chiant que du Kerouac), et puis aussi que j'étudie pour mon examen de linguistique demain. Parce que demain après-midi, je dois faire le travail final avec Émilie (et il faut qu'on fasse des statistiques, qu'on les analyse et qu'on fasse une conclusion, moi, ça me fait pas peur, je me souviens de mes rapport de physique, je suis même prête à faire un petit graphique si j'ai le temps).

Enfin donc, je vais être sur l'ordi toute la journée, encore une fois. Ou quasi. Et puis merde, le mercredi, c'est sensé être ma journée ménage en plus.
So yesterday I had my translation class, and the teacher gave us back our Jack Kerouac stuff. I got a C+. Along with a fair number of people, because apparently the teacher had mentioned we needed to attach some proof of the research we did in order to translate, and we didn't. I wasn't happy. Because so many people don't fucking forget to attach stuff to a paper unless the teacher wasn't clear. Anyway. I was upset, but not nearly as much as other people. It's only 5 points. That just made me hate Kerouac more.

Then we had this little exam : we had to criticize a translation. We had the original English text and then its French translation (which deeply sucked) and then we had to point out what mistakes had been made by the translator and offer a replacement. And of course, it had to be another Kerouac text. I almost got up right there to kill the teacher. I mean, damn it, I can't find how to translate "Southern drawl evening ride" just like that, in 45 minutes !

So yeah. I totally loathe Jack Kerouac. I'm glad the guy is dead.

Tuesday, June 08, 2004

Ça fait un an que je suis à ma couleur naturelle de cheveux (bon, avec un restant de teinture rouge-délavé-devenu-plus-orangé aux pointes), et c'est de loin le plus longtemps que j'aie toffé.

Je recommence à avoir envie de me faire teindre les cheveux blonds, par exemple. Ou noir. Je suis légèrement extrémiste.
J'ai réalisé tout à l'heure que mon stage sera vraiment une expérience traumatisante pour moi (enfin, ça, je le savais déjà, MAIS) parce que, si je suis chanceuse, ça risque d'être la première fois que je vais avoir un boss normal.

Ça m'est jamais arrivé, et je commence à me sentir exclue. Au couvoir, mon boss, il était pas si fucké que ça, mais il changeait sa voix au téléphone et quand il voulait avoir l'air sérieux. Je ne niaise pas. En vrai, il avait une petite voix pas très impressionnante, il parlait presque sur le bout de la langue, mais au téléphone, il prenait une voix grave et profonde. Très troublant quand vous êtes nouvelles et essayez de savoir s'il s'agit juste de deux bosses qui ont le même nom ou d'un seul boss qui a deux voix.

Ensuite de ça, j'ai eu un boss obsédé sexuel qui a déjà raconté aux gars en arrière qu'il aimerait bien me voir toute nue. Je ne donnerai pas d'autres exemples, même si c'est pas ça qui manque. Sinon que, rassurez-vous, grâce à tous les petits vidéos du primaire qui m'ont appris à ne pas me laisser faire (est-ce qu'il y en a d'autres qui avaient les marionnettes et les petits cartons qui racontaient des histoires pour nous apprendre à reconnaître le harcèlement sexuel ?), j'ai toujours réussi à garder ça à la limite de l'acceptable.

Et puis maintenant j'ai un boss qui ne connaît pas les normes du travail, qui est distrait comme quinze et qui me prend pour son esclave.

Coup donc, c'est peut-être moi.
Il paraît qu'on peut attirer les gars à problèmes, par exemple, ou les crosseurs, c'est peut-être possible avec les bosses, et c'est mon cas.
Quote du jour, gracieuseté du magazine 7 Jours de la semaine passée :

Chez nos voisins du sud, on peut déclencher une guerre en mentant sur des armes de destruction massive, mais on ne peut pas mentir sur ses pratiques sexuelles, et ce, même si c'est avec une stagiaire consentante !


Ensuite de ça, je crois nécessaire de répéter à quelqu'un qui est incapable de lire ce blog sans se sentir visé que je n'utilise jamais mon blog pour régler mes comptes avec les gens qui me lisent. Peut-être que je chiale sur les actions de mon chum seulement parce que je me dis que ça risque de divertir mon public.
Au lieu de chialer, je pense que je vais faire un hommage à la capacité des gars à vivre dans le bordel pendant une longue période de temps.

Honnêtement, c'est impressionnant. (C'est aussi vraiment fatiguant, mais j'ai dit que je chialerais pas) Si, disons, vous êtes soudainement en fin de session et n'avez plus de le temps pour le ménage, vous allez pouvoir expérimenter cette capacité troublante dans toute sa grandeur. Un gars ne nettoira pas le bain avant qu'il n'y ait un cerne autour du trou. Et même là, rien ne prouve qu'il le nettoira : il y a des grandes chances qu'il se contente de dire "ouan, on va être dû pour laver le bain" sans prendre aucune action concrète.

Un gars peut endurer sans problème un salon avec trois consoles de jeux par terre et un steering, avec tous les fils qui viennent avec. Un gars peut manger des chips à partir du sac le soir, aller se coucher, et ne ranger le sac que le lendemain soir, en revenant de travailler (à moins qu'il ne décide de finir le sac à ce moment-là). Un gars ne se sent pas obligé à faire la vaisselle avant qu'il n'y ait plus aucun espace libre sur tout le comptoir de cuisine. Un gars ne voit aucune raison de ranger immédiatement ce qu'il vient de sortir et de finir d'utiliser. Mieux : "ranger", pour un gars, équivaut à prendre les trucs sur la table et les poser sur le buffet, meuble créé pour porter toutes les gogosses que personne ne veut ranger.

La seule tâche qu'un gars fera sur une base régulière, c'est évidemment le lavage, quand il n'aura plus de linge. Évidemment, il se fera à chaque fois un plaisir de foutre un de vos gilets dans la sécheuse, et à moins de vouloir vous ramasser avec quinze tops soit scrapés, soit beaucoup plus sexy qu'avant, vous allez finir par réclamer l'autorité sur le lavage. Dès ce moment-là, le gars ne fera plus rien dans la maison à moins que vous le lui demandiez.

C'est vraiment quelque chose d'incroyable.

J'espère que cet hommage aura plu à tous les gars qui me lisent.

Monday, June 07, 2004

And they're looking at me, and sometimes I think : "what, am I supposed to know ?"
Réponse à Peanut : bah, peut-être, mais le temps qu'il gosse après la manette et qu'il changes de batteries deux ou trois fois, l'émission de sa blonde va être finie...
When there is a CD I want to listen, I usually just shove it into my computer and listen to it. Yes, there is an actual mini system with much better speakers in the same room, but I never use it, because it's Peanut's and not mine. Not that I mind, I just really dislike this thing. Very psychological explanation on my part : all the systems I ever owned had a separate place for each CD, all on top of each other - and not those circular thingies that you put all 5 CD's into. I don't think I'm being clear, but anyway. In other words, I'm used to pressing, say, a "CD4" button and then the case for the CD 4 opens. Peanut's doesn't work that way. You just open the thing, and then good luck trying to figure out what case you put your CD into. I truly loathe that. And my beloved mini system is in the living room. So, being lazy, and mostly, suffering from arthritis, I save the extra steps and use the computer.
(and we're back to what I was saying at the top of the paragraph)

And well, a few minutes ago, I decided I wanted to listen to some CD's on random. Which is something I did every morning when I lived with my parents : every morning, when dressing up and preparing myself, I would just hit random and listen to my CD's. Good times. Haven't done it in a hell of a time, you see - and I put in those two Tori Amos CD's I got since January, both of them I had only ever heard through the speakers on my computer. Which, so I've learned, aren't exactly the latest technology, because I totally froze when I heard those same songs on my system's speakers. Much, much better. Kinda traumatizing.
This is probably the greatest thing ever.
Mon chialage sur l'augmentation des plaques et des permis destiné à combler le déficit de la SAAQ.

J'ai lu dans le Journal de Montréal ce matin (je sais que c'est mauvais, mais c'est le seul sur laquelle je peux mettre la main gratuitement) que c'est encore une crosse gigantesque. (ce dont personne ne doutait, mais hear me out)

Au début, selon l'article de Lise Payette, la SAAQ était sensée être pratiquement sans but lucratif : il lui était interdit d'avoir un déficit (en augmentant les trucs en périodes plus difficiles) et si elle obtenait des profits, ceux-ci devaient être remis aux contribuables sous formes de baisses de prix et organisation de bingos de fin de semaine.
Évidemment, ce projet idyllique n'a pas duré longtemps, parce que le gouvernement a bien vite vu qu'il y avait de l'argent à faire. Et les surplus de la SAAQ sont depuis Bourassa déposé dans le trésor. (concept très flou dans ma tête, mais bon)
Ce qui veut dire que c'est pas à nous de payer le déficit de la SAAQ. Il est là, l'argent, ils ont juste à aller le chercher.

Je suis outrée.

Sunday, June 06, 2004

Nous sommes procuré un buffet à 350$ hier après-midi.
C'est évidemment Peanut qui paye, et j'ai pas du tout aimé le fait que le vendeur, même si très sympathique (et pas mal fucké), lui dise : "tu peux aller là-bas avec ta femme" et "tsé, si té en vacances avec ta femme".